Dans le village de Leybar_Boye, niché dans la commune de Gandon, les populations ne voient pas d’un bon oeil la présence d’élèments de la police qui s’évertuent à construire un camp de Gmi. L’affaire remonte, selon nos sources, à l’année 2020, quand ces paisibles populations ont vu débarquer, sur la terre de leurs ancêtres, les hommes de tenue et leurs matériels et matériaux de construction, destinés à l’érection d’un mur de clôture autour de la parcelle en question.
A l’époque, selon les populations qui ont fait face à la presse, ce dimanche, sur les lieux du litige, l’affaire avait atterri devant Dame justice. Et le Tribunal de Grande Instance de Saint_Louis avait donné, le 22 Septembre 2020, gain de cause aux populations autochtones.
Requinquées par cette décision de justice, ces populations parlent d’occupation illégale sur une propriété privée. Aussi, ayant épuisé toutes les voies de recours en vain ( le maire de la commune de Gandon, la Dscos Drection de Surveillance et du Contrôle de l’ Occupation du Sol, le Gouverneur ), nos interlocuteurs réclament l.arbitrage du chef de l’ État.
Aujourd’hui, ces populations, qui brandissent un acte de délibération de la commune de Gandon, datant de 2015, parlent d’abus de pouvoirs et de forcing de fonctionnaires de la police qui, faisant fi de leurs complaintes, continuent de construire sur leur terrain de 4 hectares.