_ « Le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) est une initiative du Gouvernement du Sénégal financée pour un montant de 260 millions UDS sur fonds propres (60 millions USD) et au travers de crédits accordés par la Banque mondiale (110 millions USD) et l’Agence française de Développement (90 millions USD).Formulé de manière inclusive avec la participation active de toutes les parties prenantes et des bénéficiaires (Etat, AMS, ADM, collectivités territoriales, structures d’appui, partenaires au développement, etc.), le PACASEN intervient dans la continuité de deux programmes, le PAC (1997-2003) et le PRECOL (2006-2013) qui ont permis de tester plusieurs mécanismes, notamment les audits urbains, organisationnels et financiers, les contrats de ville et les contrats d’agglomération, les montages financiers intégrés associant des subventions, des emprunts et de l’autofinancement, etc. Il consolide et prolonge ainsi les acquis de ces deux programmes.L’objectif de développement du PACASEN est : i) améliorer le financement des collectivités territoriales (CT) et ii) relever la performance des CT pilotes, dans la gestion des investissements publics pour la fourniture de services publics locaux. Cet ODP est aligné sur le Programme du Gouvernement dénommé « Programme d’Opérationnalisation de l’Acte 3 de la Décentralisation au Sénégal (PROACTSEN) »Le PACASEN combine deux instruments de financement (i) le Projet d’Investissement (IPF – 14 millions de dollars US, soit 7%) et le Programme pour le Résultat (PPR – 246 millions de dollars US, soit 93 %). Sous la tutelle du Ministère de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Amenagement du Territoire, l’Agence de Développement municipal (ADM) est chargée de la coordination et de la mise en œuvre globale du Programme. Elle a aussi pour mission d’assurer la coordination relative à la Gestion environnementale et sociale (GES). A cet effet, L’ADM a préparé des outils de GES, comme le Mécanisme de Gestion des Plaintes, validé par les parties prenantes. Cependant l’opérationnalisation du MGP passe obligatoirement par la mise en place de commissions communales et départementales de médiation et de gestion des plaintes, mais aussi la nomination de points focaux MGP au niveau de chaque CT. C’est ainsi que Le PACASEN a proposé des draft d’arrêtés destinés aux Maires et Préfets en vu de la création desdites commissions. Tout de même, des lenteurs sont notées sur la prise de ces actes. Afin de lever ces contraintes et permettre l’opérationalisation du MGP, le PACASEN envisage la tenue d’ateliers zonaux de deux jours pour informer les acteurs concernés et finaliser les arrêtés dans le but de faciliter leur signature ».