_ A Richard_Toll, les 52 travailleurs « arbitrairement licenciés », depuis le mois d’ Octobre dernier, par la Compagnie Sucrière Sénégalaise ont battu le macadam pour réclamer justice. Du rond point « Nocturne » à l’ entrée de la Css, ces désormais ex agents de la société spécialisée dans la culture et le traitement de la canne à sucre, ont pesté leur courroux. Trés remontés contre les autorités sucrières, qu’ils considèrent comme les responsables de leurs malheurs actuels, ils ont clamé leur innocence tout en interpellant les pouvoirs publics. Précisant, dans la foulée, que quelque 7 mois aprés les faits, ils continuent de vivre dans la précarité par ces temps de vaches maigres. « Déjà que nous nous plaignions de la modicité de nos salaires, si la Css nous les coupe, nous sommes désemparés » ont_ils tonné, en substance, face à la presse Dans ce dessein, nos interlocuteurs disent être en quête perpétuelle de pitance pour leur progéniture. Traitant leurs « bourreaux de la Css » de tous les noms d’oiseaux, n’épargnant, nullement, les syndicalistes de la boîte, « ces pères et soutiens de famille » n’ont pas manqué de proférer ses slogans hostiles aux responsables de la Css.
A l’ occasion de leur « marché », bravant, ainsi, les intempéries et la forte canicule, en cette matinée de 1 er Mai, au moment où le soleil, au zénith, darde ses rayons sur cette partie du Walo, ces « marcheurs », le visage dégoulinant de sueur, ont rappelé qu’ils sont, bien, des sénégalais à part entière et non des sénégalais à part.
Aujourd’hui, et ils l’ ont, clairement, martelé, les 52 travailleurs licenciés par la Compagnie Sucrière Sénégalaise, qui ont « fêté » un 1er Mai au goût amer, veulent être rétablis dans leurs droits. Autrement dit, ils veulent reprendre leur travail ou être dédommagés.