Khalifa Sall, libéré de prison, hier, à la surprise générale, serait_il l’agneau d’un sacrifice dont il ne mesure même pas les contours. L’opposant au régime de Macky Sall n’est_il pas utilisé, contre son gré, comme un pion que de grands joueurs d’échec, des politiciens chevronnés et rompus à la tâche, manipulent à leur guise. La libération de Khalifa Sall, difficilement imaginable, dans un passé récent, est devenu, comme un coup de magie, un jeu d’enfant pour le président Macky Sall et la justice sénégalaise. D’éminents intellectuels, des sommités de la religion, de la politique, de grands dirigeants de ce monde ont essayé sans réussir à flètrir la posture du président Sall. Le journaliste Adama Gaye, récemment, sorti de prison par le bon désir du président Macky Sall, a parlé , dans sa page Facebook repris par certains sites d’informations, de deal pour caractériser les retrouvailles, devant le khalife général des mourides, de Macky Sall et Abdoulaye Wade. Quelques heures après, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, est grâcié, à sa grande surprise. L’on rappelle, même, que Khalifa Sall a, d’abord, refusé d’être libéré dans ces conditions, avant de se résoudre à sortir de la prison de Rebeuss qu’il a squattée pendant plus de deux ans. Tout ce remue_ménage se passe, à une vitesse grand V, dans une parfaite symphonie comme si, ainsi que l’aurait mentionné le défunt Ousmane Tanor Dieng, les dés sont pipés d’avance. Aujourd’hui, le site de référence www.miroironeline.com croit savoir qu’il est question de gros sous et d’intérêts, bassement, personnels à » traiter « , sur le dos du contribuable sénégalais. Karim Wade comme Aliou Sall sont embourbés dans des histoires, à peine, croyables de centaines, voir de milliers de milliards de Fcfa. Or, Macky Sall, le frangin du maire de Guédiawaye et Abdoulaye Wade, le pater de l’ancien ministre du ciel et de la terre au Sénégal, aujourd’hui en » exil forcé « , quelque part dans le Golfe Persique, ont le désir commun de laver à grande eau » leurs protègés « . Ce, en vue de les tirer d’affaire devant la vindique populaire, sans croissante, dont l’élan résiste à l’usure du temps. L’histoire récente de la politique, sous nos tropiques, est jalonnée de faits de cet acabi. Les protocoles, les accords secrets, les deals au sommet et tutti quant sont des pratiques propres aux politiciens sénégalais. L’adage dit clairement qu’un peuple n’a que les dirigeants qu’il mérite. A l’aune des faits politiques majeurs qui se sont produits, ces dernières années, au pays de Senghor et Abdou Diouf, et qui sont passés comme une lettre à la Poste, force est de se résoudre à penser que les mêmes causes vont produire les mêmes effets. Autrement dit, du bruit, de la poussière et puis, plus rien… Silence_radio comme Idrissa Seck même si les Ousmane Sonko, Thierno Alassane Sall, Abdoul Mbaye tentent d’entretenir la flamme de la contestation.