L’histoire de cette dame, agent dans l’agence Senelec de Saint_Louis interpelle au plus haut point. Depuis la survenue des malheureux évènements de mardi dernier, la dame est réveillée, la nuit, par les images terribles du saccage de son lieu de travail. La violence des attaques, le crépitement des pierres et cailloux au contact des vitres, la clameur de la foule emportée par sa folie passagère bourdonnent, aujourd’hui encore, dans ses oreilles, tel un essaim d’abeilles. Et l’on présume que le traumatisme de cette dame est loin d’être un cas isolé. C’est dire qu’à l’agence Senelec de Saint_Louis, c’ est toujours la psychose et les agents continuent de subir les contre_coups de l’onde de choc. Le traumatisme est perceptible à chaque coin de la boîte et les stigmates encore visibles. C’est dans ce contexte que le syndicat_maison a dépêché une mission en vue d’apporter un réconfort moral aux agents de la capitale du Nord. En attendant, peut_être, l’arrivée de psychiatres et autres psychologues ?