Coronavirus oblige, les enseignants du G7 enterrent la hache de guerre et vont s’allier avec » leur adversaire de toujours » pour une œuvre de santé publique. Finies les revendications syndicales pour les enseignants du G7. Place est faite, aujourd’hui, au seul combat qui vaille au Sénégal, la lutte contre le coronavirus. Changeant, ainsi, de fusil d’épaule, le corps enseignant surseoit à son mot d’ordre de grêve, coïncidant avec la fin du quatrième plan d’actions pour se lancer, résolument, dans la croisade contre la pandémie qui a connu ses premiers balbutiements en terre chinoise. A Saint_Louis, le G7 décide de marquer une pause dans la grêve entamée depuis quelques jours maintenant. La survenue du Coronavirus est l’élèment_béton brandi par les enseignants pour valider leur position actuelle. Les enseignants du G7 entendent, désormais, mener la lutte en s’alignant aux côtés des pouvoirs publics, le temps d’ anéantir les effets dévastateurs du virus Corona. Pour ce faire, les enseignants, qui ont bouclé leur quatrième plan d’actions par un sit_in au sein de l’inspection d’académie, réclament une dotation conséquente en désinfectants dans les établissements scolaires de la capitale du Nord et ses environs immédiats. Conscients que leur seul désir d’arriver à bout de ce fléau mondial ne suffit pas, les enseignants du G7 exhortent l’Etat de les intègrer dans son dispositif de lutte. Revenant sur leur plate-forme revendicative, les animateurs du G7 à Saint_Louis n’ont pas manqué d’indiquer leur souhait de n’avoir pas à dérouler le cinquième plan d’actions. A les en croire, a glané le site de référence www.miroironeline.com, il est encore temps de sauver l’année scolaire. Pour ce faire, les actuels tenants du régime seraient inspirés, de loger, à la même enseigne, tous les agents de l’Etat. Dénonçant le système de rémunération et de motivation des agents del’État du Sénégal qu’ils jugent inéquitable, injuste et discriminatoire, les enseignants du G7 de préciser que le malaise enseignant ne saurait trouver une solution autour d’une caravane ou d’opérations coups de poing. Dans la foulée, nos interlocuteurs ont plaidé pour le respect et l’application des accords signés avec le gouvernement.