La portion congrue des fonds collectés et alloués à la prise en charge du Covid_19 et ses dégâts collatéraux aurait suffi à circonscrire le décompte macabre de quelques 418 pêcheurs, fait au niveau de la brèche, à l’embouchure du fleuve Sénégal, depuis son ouverture en Octobre 2003. C’est, en substance, la quintessence du discours du 1er Mai, version confinement, du Syndicat National Autonome des Pêcheurs du Sénégal. Plaidant, ainsi, le dragage et le balisage de ce fameux canal de délestage, le Synaps n’a pas manqué d’inviter les autorités en charge des questions liées à la pêche d’invalider la demande de licences de pêche introduite par les armateurs étrangers.