La nouvelle qui s’est répandue comme une traînée de poudre dans la vieille ville, son arrière_pays, au Sénégal et partout dans le monde, par le truchement de la toile, est tombée, dans la nuit du dimanche à lundi. Masseck Ngom n’est plus, l’homme affable, serviable, sociable, combattant des causes nobles est parti. A jamais ! La grande faucheuse est passée par là. Agent émérite du Centre Régional des Oeuvres Universitaires de Saint_Louis, Masseck, comme on l’appelait, affectueusement, en plus de ses états de service irréprochables, s’y est, aussi, illustré en tant qu’un syndicaliste brillant. Pour la sauvegarde de l’outil de travail et les intérêts des travailleurs, toutes catégories confondues, le frère des Ousmane, Assim et les autres n’a jamais hésité à revétir le bleu de chauffe, aux côtés des Birima Ndiaye, Adama Mbaye, Saliou Sarr et les autres syndicalistes de la boîte. Polyvalent à souhait, ce père de famille exemplaire qui n’avait d’autres compagnons que ses garçons avec qui Il prenait goût à flâner en ville, à la page et aux stades Mawade Wade et Joseph Gaye a été, récemment, élevé au rang de chevalier de l’ordre national du mérite. Certes Masseck Ngom n’a pas été un grand sportif mais a toujours aimé parler de sport. D’ailleurs ses talents de chroniqueur sportif l’ont propulsé au devant la scène à Téranga Fm où il a taquiné le micro puis à Walf Saint_Louis où, au fil des années et des reportages en direct, le weekend, avec la station_mère, il est devenu un personnage incontournable, le Monsieur_sport du groupe Walf à Saint_Louis. Les morts ne sont pas morts dit l’adage. Oui, Masseck Ngom est parti. Mais puisqu’un bienfait n’est jamais perdu, son œuvre grandiose va rester gravée, à jamais dans la mémoire collective.