Plaintes et complaintes des riziculteurs du département de Dagana. La culture de contre_saison chaude, avec son lot problèmes, réserve bien des surprises aux producteurs. Les dernières pluies qui se sont abattues sur les périmètres rizicoles au moment des récoltes, sont à l’origine du mal_être actuel des paysans du Delta et de la Vallée du fleuve Sénégal. Cette année, l’arrivée, » au mauvais moment » des dernières pluies, a sapé les efforts faits pour accroître la production rizicole. D’abord confrontés, dans la phase ultime de la production, à un manque de moissonneuses_batteuses pour récolter le riz paddy, les riziculteurs ont vu la pluie anéantir leurs espoirs de belles récoltes. Au surplus, avec le Coronavirus, les travailleurs saisonniers, ressortissants de la sous_région et principale main_d’oeuvre du secteur riz, n’ont pas été au rendez_vous. Une situation qui est survenue dans un contexte de baisse répétée des rendements constatée à l’occasion des précédentes périodes de récoltes. Il faut dire que, jamais de mémoire de riziculteurs, ont précisé nos interlocuteurs, de pareilles difficultés n’ont été notées dans le Delta et la Vallée du fleuve Sénégal.A l’occasion d’une réunion des acteurs, organisée à Ross_Béthio, durant laquelle un diagnostic sans complaisance de la situation actuelle de la riziculture, dans la zone, a été faite, les acteurs ont listé les goulots détranglement, a glané le site de référence www.miroironeline.com.Tour à tour, ces agriculteurs ont, ainsi, exprimé leur ras_le_bol en passant, au peigne fin, les difficultés du moment. Pêle_mêle ils ont pointé le défaut de pistes de production, la défaillance des aménagements, du système de crédit ainsi que le draïnage, la salinité des sols, la subvention de l’engrais, les mauvaises semences, le matériel agricole inadapté qui sont autant de facteurs qui gangrènent l’activité agricole. Ici, les riziculteurs qui réclament une alternance à la tête des organisations paysanes, ont dénoncé l’individualisme qui y est érigé en mode de gestion. Au finish, ces riziculteurs du département de Dagana ont réfléchi sur les échecs répétés des différentes politiques mises en oeuvre, depuis des années, par État du Sénégal. Estimant que les responsabilités sont partagées entre les partenaires financiers, le partenaire technique qu’est la Saed ou le commun des riziculteurs qu’on retrouve au sein du Comité Interprofessionnel de la Filière Riz (Ciriz), de la Fédération des Périmètres Autogérés ( Fpa), le Refane, ou le Collège des Producteurs Privés, le président des producteurs privés Daouda Gaye et ses camarades ont, courageusement, mentionné la division notée dans leur rang.