Chers Compatriotes,
Après avoir rencontré nos responsables politiques des régions de Diourbel, Louga, Saint-Louis et Matam, dans le cadre de notre tournée nationale d’éclairage politique et de partage, force est de constater que le manque d’espoir est profond et appelle à plus de sérieux, de sérénité, et d’actions.
Le mal est aussi profond que la parole de l’homme politique n’est plus féconde et les échanges très souvent stériles se réduisent et se perdent dans des revendications d’appartenance. Le manque d’anticipation et de définitions de nos priorités nous positionnent toujours en « POST » et jamais en « PRE », comme si notre génie créatif en somnolence, ne se réveille que pour constater les évènements douloureux.
Nous n’avons aucune prétention de détenir des solutions faites ou de produire des miracles mais avons le courage de poser les problèmes sans complaisance, ni esprit partisane pour ouvrir des pistes de réflexions qui nous prépositionnent et nous permettent de faire face.
Pendant cette tournée, nous avons pu commencer des travaux du marché Boubacar Medina Baye (village situé dans la circonscription de Fass ngom à quelques kilomètres de Saint Louis) qui était une de nos promesses et octroyer dans les régions visitées différentes aides à des associations qui en avaient formulé la demande.
Nous avons également échangé avec :
– Les pécheurs de Saint Louis autour de leur plateau « La Langue des braves »
– Les familles qui pleurent encore leurs enfants perdus dans la mer à la recherche du mieux-être,
– Les familles d’émigrés qui n’ont que leur honneur pour vivre,
– Les jeunes avec de multitudes projets en attente de bailleurs,
– Les bacheliers laissés à la merci de plateforme numérique d’orientation,
– Les étudiants sans aucuns moyens et j’en passe nous amènent à se poser la seule question
juste : quelle est notre part de responsabilité devant ce spectacle désolant ?
Membre de la mouvance présidentielle, j’en interpelle le Président Macky Sall pour lui dire : monsieur le Président, ce Sénégal que vous aviez parcouru et aviez fini de mettre un visage sur sa souffrance n’a pas encore retrouvé son sourire.
Les solutions ne sont pas loin et se trouvent dans le respect strict de nos engagements. Je mesure ma responsabilité d’acteur politique devant toutes ces difficultés et l’assume.
L’assainissement de notre environnement politique est nécessaire, qui placent en honneur nos engagements et notre parole. Nos retrouvailles politiques ne doivent pas se raisonner en termes
d’électorat qui en pourcentage augmente.
L’attente est plutôt de retrouver plus de stabilités, de proximités, de qualités et de compétences au service du peuple.
Je reconnais que nous sommes loin de cet idéal mais avons le devoir de s’en approcher et de s’y coller. Les chants et les danses n’ont de sens qu’après une mission bien accomplie. un travail sérieusement effectué ,un succès garanti. Sinon comment concevoir que pendant que les politiciens dansent, les populations perdues essayent d’assurer leur quotidien. Il est important de se ressaisir pendant qu’il est encore temps.
En définitive, pour ce bilan d’étape, je remercie tous nos responsables politiques qui malgré les conditions de rencontres difficiles liées à la pandémie de COVID 19 ont voulu partager ces moments d’échanges