Coronavirus : Le Département de Saint Louis Plonge dans la Précarité

Il ne fait pas bon de vivre à Saint-Louis, par ces temps qui courent. Le mal vivre est partout présent et la misère reste le lot quotidien des couches vulnérables. Les effets néfastes du Coronavirus sont venus s’ajouter à la pauvreté ambiante, notée ces dernières années. Sur place, la précarité est telle que des voix s’élèvent, de plus en plus, pour inviter les bienfaiteurs et autres donateurs à voler au secours des populations impactées qui tirent le diable par la queue. Si elles parviennent, même, à l’entrevoir ! Aujourd’hui, malgré les efforts louables des pouvoirs publics pour soulager la souffrance des personnes qui vivent dans la précarité, force est de reconnaître que l’affaire est loin d’être réglée, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Dans cette partie du pays, où les principales activités génératrices de revenus comme la pêche, le tourisme, le commerce voir même le transport battent de l’aile, joindre les deux bouts relèvent du parcours du combattant. Dans bien des cas, les populations autochtones, si dignes et fières, imbues de certaines valeurs ancestrales, comme le Ngor, le Kersa, le Foula, le Fayda, ravalent leur orgueil pour s’approcher de personnes plus nanties en vue de trouver la dépense quotidien. Ici, il faut bien le dire, à part quelques coups d’éclat pour taper dans l’oeil des autorités et autres politiciens ou se donner une bonne conscience, les  » gros bonnets  » se la coulent douce, sans se soucier des masses laborieuses qui croupissent, sans broncher, dans la misère. Autrement dit, ainsi que c’est vanté et compté sous d’autres cieux, la solidarité agissante, tant souhaitée, est loin d’être une réalité dans la localité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *