A Saint_Louis, et sur toute l’étendue de la Langue de Barbarie, l’arrêt des travaux de dragage et de balisage de la brèche soulève des vagues. Ce canal de délestage, ouvert en Octobre 2003, à l’embouchure du fleuve_Sénégal, pour » sauver la commune de Saint_Louis des inondations » , est à l’origine de quelque 375 morts, selon des statistiques faites sur place. Dans cette partie de la ville de Mame Coumba Bang, les suppurations et autres commentaires vont bon train sur les vraies raisons du retrait, inattendu, de l’entreprise chinoise, en charge des travaux. Choisie parmi tant d’entreprises qui ont soumissionné, cette entreprise chinoise, le moins disant, a finalement coiffé tout le monde au poteau, Avec un budget global de 7 milliards de Fcfa. Pourtant, le 12 Novembre dernier, à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux, qui a eu lieu au quai de pêche polonais de l’hydrobajse, l’espoir de voir les travaux arriver à leur terme, était permis. D’autant que les autorités avaient fixé la durée des travaux à 3 mois, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Mais ce qui inquiète les populations, c’est qu’ après quelques jours gde travaux, les chinois ont plié bagage et vidé les lieux. Il convient de signaler qu’à époque, des experts de la zone ont plaidé le report du début des travaux jusqu’au mois de Juin, période durant laquelle le nouveau du fleuve est supérieur à celui de la mer, Contrairement à la période houleuse et dangereuse des mois de Novembre, Décembre et Janvier. Depuis lors, c’est le statut quo, même si les autorités compétentes ont fait cas de l’arrivée d’une autre entreprise adjudicataire. Aujourd’hui, les populations de pêcheurs qui, à force d’être leurrées, commencent à perdre tout espoir d’être les témoins vivants de l’effectivité de la restauration de la brèche ouverte à l’embouchure du fleuve_Sénégal.