Regroupés au sein de la Confédération Générale des Travailleurs de l’Economie Informelle du Sénégal, les professionnels du secteur de l’économie informelle souhaitent, désormais, un appui plus conséquent des pouvoirs publics. Profitant de leur escale, dans le cadre de leur tournée nationale de renforcement des capacités de leurs membres sur la syndicalisation, les plénipotentiaires de la gtis précisent que leur secteur polarise 97, 5 % de l’économie du pays. Aujourd’hui, nos interlocuteurs invitent les autorités étatiques à tout mettre en oeuvre pour booster et mieux valoriser l’informel. D’autant que, soulignent_ils, l’informel, véritable pourvoyeur d’emplois, est un créneau porteur dans ce contexte marqué pour la lutte contre le chômage des jeunes. Au surplus, la gtis ambitionne d’aller vers la formalisation. Dans ce dessein l’appui, non négligeable, de l’Etat est, vivement, attendu. Ce, en vue de développer les unités de production que le secteur de l’informel est entrain de mettre en place. Estimant que le Sénégal gagnerait à les soutenir, davantage, les responsables de la Confédération Générale des Travailleurs de l’Economie Informelle au Sénégal d’exhorter le président Macky Sall et son gouvernement à prêter plus d’attention au secteur de l’informel en essayant, surtout, de trouver et d’ apporter des solutions à leurs lancinants problèmes. En entendant, la gtis, qui appelle, de tous ses voeux, les états généraux de l’économie informelle, a, déjà, pris l’option de former l’ensemble de leurs membres syndiqués, qu’on retrouve dans l’essentiel des domaines d’activités, au niveau de Ziguinchor, Kaolack, Dakar, Saint_Louis en management, commerce, sur les activités de transformation et de conservation des produits locaux, a glané le site de référence www.miroironeline.com.