Cela doit couler de source. Les populations qui habitent dans les environs immédiats de l’Université Gaston Berger doivent être les premières à bénéficier des retombées de l’installation de l’institution dans leur village, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Or, c’est le contraire qui se passe présentement. Du moins à l’aune de la colère des responsables de populations et autres notables qui, après avoir utilisé toutes les voies de recours, ont fait face à la presse. Et c’est pour dénoncer l’ostracisme et la discrimination dont les ressortissants des contrées voisines de l’Université sont victimes. Trés en colère contre le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires de Saibt_Louis ( Crous) et le recteur, nos interlocuteurs qui parlent d’injustice, ont invité les autorités habilitées à inverser la tendance, à s’attaquer à la racine du mal. A les en croire, hormis les premières années, période durant laquelle la responsabilité sociétale d’entreprise a été respectée vis à vis des habitants du village de Sanar et de l’entièreté de la ville de Saint_Louis, le temple du savoir n’est, par les temps qui courent, d’aucun apport pour les populations. Construite depuis 1990 au quartier Sanar, l’Université Gaston Berger de Saint_Louis est devenue, au fil du temps, la source de l’essentiel des maux auxquels sont confrontées les populations riveraines. Forts de ce constat, les riverains, regroupés au sein du Collectif des Villages Environnants de l’Ugb, qui polarise les villages de Sanar Wolof, Djougop, Mbarigo, Todé, Ndiawdoune et Boudiouck sont, ainsi, montés au créneau pour dire haro sur cette situation qui n’a que trop duré. D’autant que, depuis la construction de l’Ugb, les eaux de refoulement, l’insalubrité, l’insécurité entre autres sont autant de problèmes nouveaux pour les paisibles populations de Sanar et environs. Sans oublier les dégâts collatéraux et autres nuisances causés par les fréquents affrontements entre les étudiants et les forces de l’ordre. Le Cveu de préciser, dans la foulée, que le village de Sanar où loge le tiers des étudiants qui n’ont pas bénéficié de chambres au Crous est, désormais, estampillé » Campus 3 « . Prenant congé de la presse, les populations du village de Sanar et des localités voisines qui ne veulent plus de suffir de la portion congrue, ont réclamé des emplois décents en lieu et place des postes journalier et de saisonnier , des parts dans les marchés, un accompagnement, la formation des jeunes et surtout plus de respect et de considération.