» 1er mai 2020 – 22 mai 2021. Voilà un an que nous avons lancé cette belle initiative «Rao la Deuk» transformé rapidement en Association pour le Développement de Rao et Environs ou ADRE avec
comme slogan «And Defar Rao Ak Lika Weur» plus inclusif, plus participatif et plus ouvert.
En un an, à travers une Assemblée Générale virtuelle en conformité aux dispositions réglementaires (Etat d’urgence sanitaire, Couvre-feu) qu’imposait la situation sanitaire du pays marquée par la pandémie du COVID-19, nous avons pu parachever la mise en place effective des organes de gouvernance de ADRE.
Durant la même période l’ADRE naissante a pu mener des actions importantes : «Opération Rao Na Ler Nagne » avec la réparation de l’éclairage publique, encadrement et cours de renforcement des élèves du Lycée de Rao durant la période d’état d’urgence sanitaire, appui à l’Association des Parents d’Elèves,
dons de fournitures scolaires, de masques et de gel aux écoles, etc.
Aujourd’hui, profitant de la fin de l’état d’urgence sanitaire, l’ADRE conformément aux dispositions prévues dans ses Statuts et Règlement Intérieur, organise sa première Assemblée Générale Annuelle
ordinaire le Samedi 22 et le Dimanche 23 mai 2021 à Rao qui se veut un moment fort et historique :
de retrouvaille d’hommes et de femmes natifs et adoptifs de la zone de Rao ou qui simplement,
au détour de leur séjour professionnel ou de celui de leurs parents sur ce terroir si accueillant, s’y
sont plus et ont fini par l’aimer pour y séjourner fréquemment ou y résider définitivement.
d’occasion de revisiter les problèmes de développement de la zone qui préoccupent beaucoup les
populations, en vue d’y trouver des solutions durables, avec l’appui de l’Etat et des Partenaires au
développement.
«Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays». Approprions de cette te belle et historique citation de John Fitzgerald
Kennedy 35ème Président des États-Unis, et allons de l’avant.
Tous ensemble tirons les leçons des expériences passées, ouvrons une nouvelle page de notre histoire, retroussons nous les manches, et donnons-nous à fond pour réussir cette noble mission de servir notre
cher pays à travers notre cher terroir aux ressources humaines de qualité et aux potentialités énormes.
Nos hommages appuyés et renouvelés à nos anciens et aux vaillants agents de l’Etat qui des années de
l’indépendance à maintenant se sont succédés ici, en se donnant corps et âme pour le développement et le rayonnement de ce terroir. Ils seraient heureux de voir à travers l’ADRE, le prolongement de leur engagement porté avec fierté par leurs cadets, et plus heureux encore, si cet engagement finirait par être couronné de succès à travers la réalisation des dix points d’attention clés qui préoccupent les populations de la zone de Rao et qui doivent faire l’objet d’un débat ouvert et positif au cours de l’Assemblée Générale.
De ces dix points d’attention clés, la Communalisation de la zone Rao apparait comme celui le plus important qui mérite une attention particulière car pouvant influencer fortement l’essentiel des autres points clés non moins importants.
En effet Rao a commencé à jouer un rôle important dans la politique de décentralisation et de territorialisation du Sénégal dès le début des années de l’indépendance en 1960 en étant érigé très tôt chef-lieu d’arrondissement.
Déjà dans les années 50 précédant l’accès du Sénégal à la souveraineté internationale, il fut l’un des rares chefs-lieux de Canton existant dans tout le pays et le prolongement naturel en milieu rural de ce qui fut le Bas Sénégal focalisé autour de Saint Louis.
Malgré toutes les réformes administratives qui ont accompagné la politique de décentralisation et de territorialisation du pays, la zone de Rao est restée l’unique chef-lieu d’arrondissement non érigée en Communauté Rurale à l’époque des Présidents Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE, et en Commune aujourd’hui sous le magistère du Président Maky SALL. Cette situation d’iniquité territoriale a été toujours considérée et continue d’être considérée par les populations de la zone de Rao comme une injustice consécutive à des rivalités et batailles de positionnement des responsables politiques du Département de Saint Louis au sein du parti au pouvoir.
A quelques encablures des prochaines élections territoriales, avec les perspectives de l’exploitation du pétrole et du gaz en 2022/23, ses impacts attendus en terme de retombées économiques et sociales notamment dans le Département de Saint-Louis qui va devenir de plus en plus attractif et attiré beaucoup de personnes, il convient d’y reconfigurer l’espace géographique, d’y réorganiser la communalisation pour plus d’efficacité, d’équilibre et d’équité, et de réparer enfin cette injustice que constitue la non érection de la zone de Rao en Commune de plein exercice.
Cette réorganisation du Département de Saint Louis en communes plus équilibrées qu’imposent les perspectives économiques et sociales de la région, en permettant d’élargir la Commune de Saint-Louis qui étouffe et qui ne dispose plus d’espace habitable, doit avoir comme prolongement naturel et porte d’entrée la nouvelle Commune de Rao qui commence à jouer un véritable rôle de banlieue pour la ville de Saint Louis (Saint Louis et Rao ne sont distants que de 19 Kms soit moins de 15 mn par voiture) avec de plus en plus de Saint Louisiens qui y déménagent et y résident, tout en continuant à poursuivre leurs activités professionnelles dans la ville tricentenaire.
Le village de Rao est situé à 19 kms de la ville de Saint Louis, sur la nationale N°2 reliant Saint Louis à Dakar, la capitale du Sénégal (Afrique de l’ouest). C’est le chef-lieu de l’arrondissement du même nom. Il fut créé en 1876 par la famille Khoussa à côté du village traditionnel de Ngaïna crée en 1826. Rao et Ngaïna sont en réalité une seule entité.
À l’époque, sa création fut favorisée par l’installation du chemin de fer Dakar-Saint Louis inauguré en 1885, avec une gare à Rao rendu célèbre par le roman d’Ousmane Socé Diop Karim dans lequel il est nommément cité à travers cette belle phase
C’est ainsi que, dans l’histoire, Rao fut un point de traite où étaient représentées certaines maisons de commerce très actives dans la commercialisation de l’arachide. Sa gare servait à l’évacuation de la production arachidière de la zone.
Sa situation géographique, un village-carrefour où convergent les autres villages de l’Arrondissement, fait de la localité une zone stratégique qui comprend 24 villages et une dizaine d’hameaux pour une population estimée à 16 000 habitants. Relativement jeune. 80% de cette dernière s’active dans le secteur primaire.
Aujourd’hui, Rao est devenu, une agglomération très cotée qui accueille de nouveaux résidents provenant de partout, au Sénégal comme de l’étranger (surtout Mauritanie et Europe), grâce à sa proximité de Saint- Louis et du cadre de vie agréable.
Il dispose, en tant que Chef-Lieu d’Arrondissement d’une sous-préfecture, de quatre écoles maternelles, d’une case des Tout_petits, trois écoles élémentaires, d’un Lycée cycle long, d’un Centre d’Expansion Rurale polyvalent, d’une station d’essence
d’un poste de santé avec une maternité, d’une brigade forestière, d’une gare ferroviaire non fonctionnelle, de deux mutuelles d’épargne et de crédit, de plusieurs écoles coraniques, d’un réseau électrique et téléphonique, d’un réseau d’adduction d’eau potable, de sept mosquées, d’une église, d’un marché en voie d’extension, de plusieurs boutiques, d’un terrain de jeu clôturé, des hôtels d’un centre de formation professionnelle.
» Le train siffla 3 fois avant de quitter la gare de Saint Louis
Puis il traversa les gares de Rao, Mpal, Sakal, Louga … «
Sur le plan économique, la zone de Rao occupe une position stratégique avec beaucoup de potentialités. Elle se trouve dans le domaine des Niayes réputés très propice à l’agriculture notamment le maraichage. La fertilité des sols, la générosité du climat participent au développement de l’agriculture.
L’élevage y est peu productif à cause de son caractère extensif. Le cheptel est composé d’ovins, de caprins, de bovins, de la volaille qui s’y développe bien.
Aujourd’hui, on assiste à l’installation d’agrobusiness à quelques de kilomètres du village. La preuve, la société dénommée SCL exploite les terres de Ndialakhar. Ses produits sont exportés en Europe « .