Cheikh Oumar Hann est formel. Une dette de deux milliards due aux repreneurs des restaurants ne saurait être un motif de report de la rentrée à l’ Ugb. Interrogé, en marge d’une activité politique, organisée dans son fief de Ndioum, dont il est le Maire, le ministre de l’enseignement supérieur s’est, ainsi, prononcé sur le report annoncé de la rentrée académique à l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis. » Je ne pense pas que ce que vous dites là puisse être une raison pour renvoyer la rentrée des classes. Une dette, dans les universités, due aux restaurateurs, c’est quelque chose que nous connaissons « . Pouruivant, le maire de de la commune de Ndioum de préciser : » j’ai été directeur de centre d’ oeuvres universitaires, avec les repreneurs de restaurants, nous avions un gentleman agreement. Qui consiste, à chaque fois, de trouver les moyens de faire fonctionner les restaurants. Je pense que ce dispositif a fait ses preuves. Maintenant, la pression est très forte dans nos restaurants. . « . Se prononçant sur d’éventuelles incidences d’un tel report sur le déroulé des enseignements_apprentissage, le ministre de l’enseignement supérieur s’en remet au savoir_faire et à l’expertise des instances de décisions au niveau local. » Les instances académiques se réunissent et décident d’une réorganisation. Elles analysent, globalement, la situation et apprécient, en prenant la décision de reporter la rentrée, sa faisabilité. En tout cas, un réaménagement d’un calendrier, ce sont des choses que ces instances savent faire normalement » soutient Cheikh Oumar Hann.