Dans la capitale du Nord et son arrière_pays, la colère continue son petit bonhomme de chemin, cinq jours après l’arrestation du leader du parti Pastef. Quand bien même Ousmane Sonko a recommencé à humer l’air de la liberté, après sa mise sous contrôle judiciaire, les populations de cette partie du pays maintiennent la cadence de la contestation, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Les étudiants de l’Université Gaston Berger ont battu le macadam de Sanar, où est localisé le temple du savoir, au quartier Ngallèle. Arpentant, ainsi, la route nationale 2, ces apprenants du supérieur, favorables à la cause du leader du parti Pastef ont, encore, exprimé leur courroux. Non sans manquer de scander des slogans hostiles au président Macky Sall et ses collaborateurs dans cette tumultueuse affaire de viol présumé. Le tout, sous le regard vigilant et inquisiteur des pandores. Dans l’après_midi, sous la houlette de la section locale de Aar Linu Book, l’opposition saint_louisienne et la société civile ont battu, à leur tour, le pavé. L’objectif commun à ce beau monde étant de réitérer son soutien, sans faille, à l’ opposant au pouvoir de président Macky Sall, classé troisième à la dernière élection sénégalaise. Les manifestants ont arpenté les grandes artères de la cité tricentenaire de Sain_Louis, sous haute escorte policière. Au même moment, l’ Ascai est entrée dans la danse, à l’occasion d’un point de presse. L’ Association de Soutien et de Coordination des Activités Islamiques a, quant à elle, plaidé pour le retour du calme au pays de la Téranga. L’ Ascai d’inviter, dans la foulée, les différents protagonistes à savoir raison garder.