_ Aucune détonation, aucun désagrément nasal lié à l’odeur âcre des lacrymogènes… La preuve qu’un calme précaire règne à Saint_Louis. Ce, aprés les violents heurts qui ont opposé les forces de l’ordre aux manifestants, ces dernières quarante huit heures.
Le marché ouvre, progressivement, ses portes tandis que certains automobilistes recommencent à circuler.
A l’ Ugb, où les « fronts » entre les forces de l’ordre et les étudiants sont monnaie_courante et où l’on continue de dénoncer la sanction infligée à Ousmane Sonko, le recteur a décidé de l’arrêt de toutes les activités pédagogiques tandis que le directeur du Crous devrait ordonner la fermeture du campus social dés ce dimanche.
Pour l’heure un calme précaire régne à Saint_Louis tandis que la tension reste palpable. D’autant que les forces de l’ordre et les jeunes manifestants continuent de se regarder en chiens de faïence.
Des échauffourées, d’une violence inouïe, ont été constatées sur l’axe Pont Faidherbe / gare routière, le long duquel l’essentiel des stations d’essence ont été mises à sac. Le tribunal, en construction, est caillassé alors que les arrêts_bus sont saccagés. Une quarantaine d’individus sont interpellés et des dizaines de blessés ( dont un grave chez les gendarmes) sont dénombrés.
Autrement dit, les effets collatéraux de « l’ Affaire_Sonko » sont, durement, ressentis dans cette partie du pays