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LA PHARMACIE NATIONALE D’APPROVISIONNEMENT EN AGONIE FINANCIERE
COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT DE L’INTERSYNDICALE SUTSAS-SAS ET DU SAMES DE LA PHARMACIE NATIONALE D’APROVISIONNEMENT.
Tous les acteurs de la santé sont unanimes sur la position centrale qu’occupe le médicament dans un secteur aussi stratégique que celui de la santé.La Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA), Établissement. Public de Santé, est l’outil stratégique de mise en œuvre de la politique de santé de l’État, en matière d’acquisition et de distribution de médicaments et produits médico pharmaceutiques, dans le secteur public et parapublic.Cependant, le constat est, qu’à ce jour, cette structure dont 95% des produits sont importés, se trouve dans une agonie financière extrême. Elle est étouffée par les créances de l’Agence de la Couverture Maladie Universelle (CMU)(avec la gratuité de l’hémodialyse) pour des montants qui dépassent les sept (7) milliards et demi ;de la Division SIDA, avec plus de trois (3) milliards ; du Programme Élargi de Vaccination, pour deux (2) milliards, et des autres programmes.A ces montants s’ajouteles neuf cents (900) millions et plus des districts contractés dans le cadre des initiatives de distribution (JEGESI-NAA et YEKSI-NAA) mais aussi les sept cents (700) millions et plus des hôpitaux résultant de la mise en œuvre du système dépôt vente avec reversement de la marge.
A vrai dire, les belles initiatives de gratuité de l’État qui sont très salutaires,mais non suivies de remboursements des créances, ont fini par mettre la PNA dans une santé financière déplorable, qui ne parvient plus à honorer ses engagements vis-à-vis de ses fournisseurs, dans les délais requis. L’une des conséquences immédiates est la rupture répétitive de médicaments et produits essentiels au niveau des structures sanitaires du pays. Ce qui impacte, gravement, la prise en charge des patients.
La tension de trésorerie actuelle de la PNA est, à tel enseigne que,si l’État ne réagit pas, en urgence, le Sénégal vivra, dans les tous prochains jours,des situations sanitaires regrettables.« La rupture »est le terme le plus partagé entre pharmaciens de la PNA et des structures sanitaires, surtout, pour les produits d’urgence.Ces ruptures,fréquentes, de produits est loin d’être liée au statut actuel de la PNA, comme veulent le faire croire certains, mais plutôt, à un déficit permanent de trésorerie qui lui empêche d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses fournisseurs. En plus de ce déficit de trésorerie, la PNA est, sérieusement, confrontée aux lourdeurs et lenteurs du Code des marchés publics.
Soucieux des souffrances des malades, dans les Hôpitaux, Centres, Postes et Cases de Santé, l’intersyndicale SUTSAS-SAS et le SAMES se sont réunis autour d’un objectif commun qui consiste à sortir la PNA de cette situation qui impacte,négativement, sur la prise en charge des patients.
Ainsi,les agents de la PNA à travers leur intersyndicale interpellent directement Monsieur Président de la République, son Excellence Macky Sall, sur l’extrême urgence de régler les créances de l’État vis-à-vis de la PNA qui, depuis 2004,ne reçoit plus de subvention de l’État, comme c’est le cas avec les autres établissements publics de santé. Pour rappel, il faut noter que la PNA est la seule structure sanitaire ayant le droit de rendre disponible les médicaments et produits de santé destinés aux structures sanitaires publiques.
Le secrétaire Général du SUTSAS SECTION PNA
Le secrétaire Général du SAS SECTION PNA
Le secrétaire Général du SAMES SECTION PNA
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La révélation est de Ibrahima Bachir Dramé qui a animé un atelier en collaboration avec l’Adepme, dans le cadre de la formation des petites et moyennes entreprises. L’expert en hydrocarbures, qui relève le caractère hypothétique du pétrole au profit du gaz, est aussi revenu sur la nécessité, pour les sénégalais, de faire immersion dans le b a Ba du pétrole en vue de mieux appréhender les opportunités relatives à cette manne céleste.