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_ A Saint_Louis, les populations du quartier Gokhou Mbaxx réclament la libération de deux de leurs fils interpellés, depuis deux ans, au Maroc. Dans cette partie de la Langue de Barbarie, ces populations qui ne savent plus à quelle autorité se fier, ont fait face à la presse pour se faire entendre, aprés avoir épuisé toutes les voies de recours.

_ « Il devient de plus en plus évident aujourd’hui, pour tous les observateurs objectifs de la chose politique, qu’une dictature rampante est en train de faire tranquillement son chemin à Ndoumbélane. Elle se traduit par une mainmise flagrante de l’exécutif sur le judiciaire ainsi que les nombreuses arrestations arbitraires (sur commande ?) de militants d’une certaine opposition dite significative. Vous pouvez beau être accusé d’être catastrophiste pour l’avoir dit, ce n’est pas une simple vue de l’esprit mais bien plutôt une réalité. Et la situation est d’autant plus préoccupante que cette dictature se déroule sur fond de misère sociale d’un peuple écrasé par une famine qui rappelle les dures conditions sociales des mineurs dans Germinal de Zola.Ainsi, les goorgolous, confrontés à des problèmes de survie des plus élémentaires sous la montée vertigineuse du prix des denrées de première nécessité ont fini par se résoudre à ramener les trois repas quotidiens à deux et même à un seul pour certains. L’époque où on pouvait satisfaire sans grande difficulté les besoins primaires de la pyramide Maslow apparait désormais comme un vague souvenir d’un passé lointain. La gabégie, la corruption et le détournement des deniers publics finissent par s’imposer comme seul mode de gestion du pouvoir et des affaires publics, exacerbant ainsi le courroux d’un peuple qui se sent de plus en plus laissé à lui-même. Mais le plus grave encore dans tout cela est qu’il n’y a plus de cadre d’expression légale pour extérioriser pacifiquement tout ce ressentiment social. La répression est devenue quasi obsessionnelle pour ce régime agonisant qui n’a plus que la violence comme unique solution aux nombreuses difficultés que traversent les populations, paupérisées par les multiples choix économiques qui dénotent un manque notoire de vision politique et économique à long terme, capable de sortir ce pays, naufragé dans les eaux boueuses de la prédation, du calvaire qu’il traverse depuis les indépendances.Et pour ne rien arranger, depuis quelque temps, la liberté d’expression a pris un sérieux coup avec la mise en place d’une certaine dictature de la pensée unique qui n’a rien à envier à la Russie bolchevique ou à l’Allemagne nazie. La mise sous silence systématique des groupes de presse jugés trop subversifs et les incarcérations de journalistes et autres penseurs critiques sont devenus tellement banales que plus personne ne semble s’en offusquer outre mesure. Dès lors, nous assistons à la prise en otage de l’opinion à qui on a imposé une certaine classe d’idéologues chargée de théoriser et de valider une idéologie de la soumission, en la rendant acceptable, par des tours de prestidigitations intellectuelles et autres sophismes malvenus. Comme c’est le propre de tout régime dictatorial que d’inventer de nouvelles définitions aux concepts les plus élémentaires pour mieux contrôler les représentations sociales, les mots les plus banals du champ lexical juridique apparaissent désormais comme trop compliqués pour les esprits simples, nécessitant ainsi l’intervention de spécialistes pour leur donner un contenu approprié. La novlangue de Big Brother dans 1984 de Georges Orwell écrit en 1949, répondait au même principe, celui de dénaturer la réalité.Ainsi, dans cet univers social artificiel et fantoche, il n’y a plus de place pour les riches nuances de la pensée et au pluralisme intellectuel. Plus de compromis possible. Le monde apparait désormais en noir et blanc, clair, sec et net comme un couperet de guillotine. D’un côté, les bien-pensants, les pertinents, les détenteurs de la vérité ; et de l’autre, les mal-pensants, les impertinents et les menteurs, c’est-à-dire les ennemis des valeurs qui incarnent le principe du mal. Cette déraison, qui prend ici les formes d’une négation de l’altérité, si on n’y prend pas garde, risque alors de déboucher inévitablement sur une confrontation violente dans l’espace social ».

A Saint_Louis, la journée mondiale de la pêche a été mise à profit pour faire le bilan de l’année écoulée. Et c’est un tableau sombre que les acteurs ont dépeint. De la brèche à la rareté du poisson, en passant par les effets collatéraux de l’exploitation du gaz et du pétrole aux larges de Saint_Louis Offshore, tous les maux qui plombent l’activité_pêche à Guet_Ndar et environs ont été révisités.

Grande première à Saint_Louis ! L’ ancienne capitale de l’ Afrique Occidentale Française a, enfin, vibré au rythme de la Journée Mondiale des Toilettes. Les organisateurs viennent, ainsi, corriger une des errances de l’histoire tout en revenant à l’orthodoxie. Car n’avoir jamais célébré la Journée Mondiale de Toilettes, dans la cité tricentenaire, ville chargée d’histoires, relève du crime de lèse-majesté. Classée mondiale de l’humanité, la ville de Mame Coumba Bang demeure un centre d’élégance et de bon goût. Où les bonnes manières et où le savoir_faire et le savoir_être, autant de vertus léguées par nos ancêtres, ont, encore, pignon sur rue. Ainsi, à travers une procession, dans l’antre de l’île de Saint_Louis, qui s’est terminée à la préfecture, la promotrice Mame Penda Diouf et ses partenaires, d’ici et d’ailleurs ainsi que ses collaborateurs les plus proches montrent la voie à suivre…

Mettant à profit sa rencontre avec le monde de la culture à Saint_Louis, dans le cadre de sa tournée régionale, le ministre de la culture a réitéré la volonté des pouvoirs publics de tout mettre en oeuvre pour booster le secteur de la culture. Pour ce faire, Aliou Sow a, longuement, échangé avec les acteurs, notables et autres autorités sur la nécessité de mettre sur les fonts baptismaux, une fédération régionale des acteurs culturels de Saint_Louis. Ainsi, a laissé entendre, en substance, l’hôte de la cité tricentenaire de Mame Coumba Bang, les autorités compétentes vont s’évertuer à les appuyer dans l’obtention d’un siège, d’un fonds de solidarité et de crédits, dans la relance de la mutuelle de santé etc… C’est dans ce cadre, selon le ministre, qu’à partir des fonds dédiés aux acteurs culturels, une quarantaine de millions sera mise à la disposition de cette fédération. Ce, en plus des dix millions qui seront donnés au centre culturel pour l’accompagnement et l’encadrement et des outils informatiques, a souligné le ministre de la culture Aliou Sow.

Dans le département de Dagana, les maires, chefs de village, notables, hommes et femmes ainsi que les autres composantes de la société comme les enseignants et leurs élèves, sont appelés à se mobiliser pour prévenir les feux de brousse. D’autant que cette année, le tapis herbacé est trés fourni; quand bien même la pluviométrie, comparée à ses devancières, est en deçà des espérances. Le fait est qu’on vit dans une période favorable à la propagation des feux de brousse avec beaucoup de vent, de chaleur et de poussière.
Dans cette zone sylvo_pastotale où le tapis herbacé joue un grand rôle dans le pâturage du bétail, tout le monde est invité à s’impliquer dans cette croisade contre ce lancinant problème. Aujourd’hui, il est impératif de tout mettre en oeuvre pour ouvrir des pare_feux aux quatre coins du Walo. De même, le chef de service départemental des eaux de forêts de Dagana, qui a fait face à la presse, à cet effet, n’a pas manqué d’exhorter les walo_walo à s’organiser en comités, en vue d’une sensibilisation efficiente sur les effets collatéraux des feux de brousse. Et, surtout, d’être une entité agissante, apte à freiner les feux du brousse dés qu’ils se déclarent. Dans la foulée, sollicitant l’engagement des élus locaux et les partenaires au développement, le capitaine Cheikh Tidiane Sarr a réitéré sa farouche volonté de mettre à profit les ressources humaines ainsi que le matériel de lutte mis à sa disposition, pour intervenir avec la promptitude que requiert sa mission sacerdotale.