Le pont de Rosso, censé être le cordon ombilical entre les pays_frères que sont le Sénégal et la Mauritanie, prend forme. Après la signature, il y a quelques moins, d’un protocole de convention, entre les différentes parties prenantes, les deux chefs d’ État viennent de lancer le démarrage officiel des travaux. Ainsi, en 2024, à la fin des travaux de construction, le fameux pont va suppléer le célèbre bac de Rosso qui, depuis longtemps, joue sa partition dans le maintien et le raffermissement des liens séculaires qui existent entre les deux peuples. Et les échanges tous azimuts, qui iront crescendo, avec ce nouvel ouvrage hydraulique, n’en seront que plus bénéfiques pour les populations. Ce projet consiste à la construction d’un pont_caisson par encorbellement successif à travées indépendantes en béton précontraint de longueur d’environ 1461 mètres, entre les deux rives du fleuve_Sénégal. Qui constitue la frontière naturelle entre le Sénégal et la Mauritanie. Le projet comprend, également, la réalisation des raccordements routiers de 6,5 kilomètres du côté de la Mauritanie et de 1,5 kilomètres en terre sénégalaise. De même, selon la fiche technique distribuée à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux, il est prévu la construction de parkings de 4.654,4 m2 en Mauritanie et 4.862,4 au Sénégal, ainsi que la construction et l’équipement de postes de péages. Ce pont qui va enjamber le fleuve_Sénegal sur 1,5 kilomètres, devrait assurer une circulation fluide entre le Sud de la Mauritanie et le Nord du Sénégal. Cette nouvelle acquisition va permettre de réduire les temps de trajet et de baisser les coûts du transport. Tout en faisant, également, progresser les échanges commerciaux le long des corridors transafricains Tanger / Lagos et Alger / Dakar. En somme, le nouveau pont de Rosso, financé avec les traditionnels bailleurs africains et d’Outre_manche, va devenir un facteur, non négligeable, de renforcement de l’intègration entre l’Afrique de l’ Ouest et le Maghreb.