Le débat est posé ! La constante est que malgré les risques et autres aléas de la traversée du Grand Bleu, les jeunes ambitionnent, toujours, vaille que vaille, de rallier » l’Eldorado « , au péril de leur vie. Certes le désespoir est grand et les difficultés presqu’ insurmontables. Mais le jeu en vaut_il la chandelle ? Est_ce_que nos États aphones, qui brillent par leur incurie et incompétence face à un tel Phénomène, ont le droit de » s’en laver les mains » ? Quel est le rôle des parents dans » l’irresponsabilité » des jeunes, de leur progéniture ? Autant de questions qui méritent un diagnostic sans complaisance de la situation, dénué de toute influence de quelque bord que ce soit, en vue d’espérer circonscrire cette aventure macabre. Mais dans un pays où, du matin au soir, on parle, commente, discute sans déboucher sur du concret, sans chercher de solutions définitives, difficile de juguler un tel mal….de mer ! Ce qui nous amène à nous demander si le commun des sénégalais a bien perçu le message fort du » ressuscité de Rfi » qui n’a eu de cesse de nous rappeler, du temps de son régne à la tête du pays de la Téranga, qu’ » il faut travailler, encore travailler, toujours travailler « . Or, à travers la périlleuse aventure du » Barça ou Barsakh » les jeunes, d’ici et d’ailleurs, vont chercher du travail de l’autre côté de l’Atlantique, a glané le site de référence www.miroironeline.com. Comment faire pour que ces bras valides restent travailler au Sénégal, en Afrique ? Top chrono, le compte à rebours a démarré !