_ Les rideaux de la 31 ème du festival international de Jazz se Saint Louis sont tombés.
Pendant trois jours, des artistes de renommée internationale se sont succédé sur le plancher du « In » de la place Baya Ndar ex Faidherbe. Tandis que le « Off », dans les hôtels, bars et autres cabarets et au niveau de certaines places publiques a, aussi, tenu en haleine les fêtards et autres festivaliers.
Pour cette édition, le public a encore répondu à l’appel du comité d’organisation de Saint-Louis Jazz. Mieux, à encore le président, « c’est le plus réussi des festivals. Les hôtels et les sites d’accueil étaient pleins et le spectacle proposé était d’une grande qualité » a certifié Me Ibrahima Diop.
Par la voix de son président, le comité d’organisation s’est félicité de l’appui, non négligeable de six millions de Fcfa du ministère de la culture. Avant de rendre un vibrant hommage aux partenaires stratégiques de ce festival international de jazz de Saint-Louis, pour leurs contributions très importantes qu’il ne cessent d’apporter, comme plus_value, à cet événement culturel et annuel, qui draine vers l’ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française (Aof) des milliers de festivaliers, de touristes, de visiteurs et autres mélomanes.
C’est parce que le Festival International de Jazz de Saint_Louis, qui en est à sa 31 éme édition, est devenu un patrimoine national, au fil des années, que les autorités de la culture, aussi, sentent la nécessité d’accompagner les organisateurs. A cela s’ajoute que ce rendez_vous du donner et du recevoir est un fort moment d’échanges et de brassage culturel, avec la présence de nationalités venant des quatre coins du monde. Au surplus, le Festival de Jazz de Saint_Louis est, cette année du pain béni pour apaiser les coeurs et un formidable prétexte de cohésion sociale, dans un contexte national, négativement, chargé.
Il convient de rappeler que cette année, comme à l’accoutumée, la foire artisanale a été organisée à la place Baya Ndar ex Faidherbe alors que la foire commerciale a installé ses quartiers à Lodo, au Nord de l’ île, entre le pont Masseck Ndiaye et la maison d’arrêt et de correction.