Dans le Lac de Guiers, fief de la culture de la patate douce, par excellence, certaines variétés étrangères, du Ghana notamment, qui peuvent produire jusqu’à 80 tonnes à l’hectare, ont été introduites, avec bonheur. Au moment de la récolte, dans cette partie du département de Dagana où l’agriculture reste la principale activité des populations, une telle réussite a été saluée à sa juste valeur. Aussi président de la filière patate douce, le maire de Gnith a mis à profit la présence des autorités en charge de l’horticulture et des partenaires comme la nouvelle direction des » Fermes de la Téranga » pour faire l’éloge de l’horticulture. L’ édile de cette commune rurale a, ainsi, soutenu, en substance, qu’à côté du riz, de l’arachide, des fruits entre autres, les autorités seraient inspirées d’appuyer, davantage, l’horticulture qui peut être l’une des locomotives de l’agriculture sénégalaise.