PetroGaz à Saint_Louis Offshore : Le Rames dans ses Starting-blocks !

_ Le Réseau des Acteurs des Médias Entregents de Saint Louis (Rames), en partenariat avec le 3FPT, vient de boucler la deuxième session de formation de 25 techniciens et cadreurs, en montage vidéo.
Venus de Walaldé, une commune du département de Podor, située dans l’île à Morphil, des communes de Podor,
de Dagana, de Richard Toll, de Gnith, de Gandon et de Saint_louis, une soixantaine de journalistes-
reporters, de techniciens-monteurs, de cadreurs ont déjà bénéficié d’un renforcement de capacités, lors des deux sessions cumulées.
« Un
acquis non négligeable dans le cadre de la formation continue des hommes de médias ». Cette dernière session de formation qui a s’est déroulée dans l’ antre du Bou El Mogdad,
ce bateau mythique, témoin des hauts faits de l’histoire coloniale de l’ancienne capitale de l’Afrique
occidentale française (l’Aof) a permis, en plus des modules développés, de larges échanges entre anciens et jeunes de la profession.
Créé en Juin 2023 et juridiquement reconnu le 21 Septembre 2023, « le Rames se fixe comme objectif
principal la prise en charge des questions relatives à l’exploitation du gaz, du pétrole, du zircon et autres
ressources extractives ». Dans le communiqué final de ce conclave, l’on peut lire : « malheureusement, cet objectif ne peut être atteint sans un changement de
paradigmes des compagnies exploitantes » estiment ces professionnels des médias. En fait, malgré le dévouement et l’abnégation des professionnels des médias, l’accès à l’information liée au PetroGaz relève du parcours du combattant. De l’avis de bon nombre de ces membres de l’ association régionale de la presse, si la colère enfle chez les populations de pêcheurs de la Langue de Barbarie, c’est, en partie, parce qu’il y a un déficit criard de communication. Et, le sentiment de dégoût et d’incompréhension de ces derniers est largement partagé dans la cité de Mame Coumba Bang et son arrière_pays. Sur place, l’exploitation des hydrocarbures, aux larges de Saint_Louis Offshore, se présente comme une grande nébuleuse.
« C’est pourquoi nous invitons les différentes compagnies en
présence à s’ouvrir au Rames pour une collaboration constructive. Déjà la compétence est sur place et le
Rames depuis sa création n’a cessé de renforcer la capacité de ses membres pour les rendre plus
performants surtout dans le domaine de l’exploitation des ressources extractives » rappellent_ils.
Dans la même missive administrative, ces journalistes et techniciens des des médias de faire noter qu’ « au-delà des questions relatives à cette exploitation des ressources extractives, le Rames s’intéresse aux
questions de développement local ». « En effet, la région de Saint_Louis regorge d’énormes potentialités. A l’heure où les politiques se fixent comme objectif l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire, Saint _Louis peut jouer un rôle déterminant pour l’atteinte de cet objectif. Avec près de 250.000 hectares de terres
arables, et une disponibilité en eau grâce au fleuve_Sénégal, la souveraineté alimentaire est à portée de
main » soulignent le Rames. « La région de Saint-Louis dispose, également, d’un important cheptel, du fait de sa condition de zone sylvopastorale ». De même, peut_on soustraire de cette déclaration de presse, « terre de culture avec un riche patrimoine historique, Saint_Louis peut se prévaloir d’une région touristique
de renommée mondiale. Le développement des réceptifs hôteliers peut être un
catalyseur d’épanouissement économique de la culture ».
Trés inspirés, les plénipotentiaires du Rames de rappeler que « considérée comme le poumon de l’économie locale, la pêche est pourvoyeuse de milliers d’emplois. A cet
effet, elle est l’un des piliers de l’économie de la région avec d’importantes quantités de ressources
halieutiques dédiées à l’exportation » font noter ces dignes héritiers de Golbert Diagne et tous les anciens journalistes et techniciens de la région. Qui se désolent, en ces termes : « toutefois, ce secteur impacté par l’exploitation du gaz dans la région
mérite un accompagnement en vue de protéger les acteurs et leurs activités.
C’est pourquoi le Rames se positionne comme un porteur de voix, d’idées et d’initiatives dans le but
d’accompagner toute politique publique dans la vallée du fleuve Sénégal ».