_ « Le Sénégal a enregistré un score très élevé dans la validation de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) de 2021 avec une note 93/100. Cette performance est confirmée par l’Indice de gouvernance des ressources (RGI) de NRGI de 2021 qui crédite le Sénégal des notes de 82/100 pour le secteur des hydrocarbures et de 76/100 pour le secteur minier. Ces scores indiquent que le pays dispose d’une base solide pour la transparence et la gestion des revenus extractifs. Cependant l’augmentation et l’intégration progressive des revenus pétroliers et gaziers dans l’économie exige de renforcer la transparence publique. Le Sénégal a enregistré un score très élevé dans la validation de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) de 2021 avec une note 93/100.Depuis son adhésion à l’ITIE en 2013, le Sénégal a entrepris la mise en œuvre de la norme ITIE à travers différentes initiatives visant à renforcer la transparence dans la gestion des revenus dans le secteur extractif. Certes l’opérationnalisation de plusieurs mécanismes institutionnels visant à améliorer la gouvernance du secteur extractif est salutaire, mais il faut reconnaitre que des efforts sont encore à faire dans la mise à disposition de l’information pour optimiser la contribution du secteur privé d’entreprise dans le développement local.En effet, les populations et les autorités locales se plaignent assez souvent de la faible interaction entre les départements en charge de la performance sociale des entreprises extractives et les collectivités territoriales qui provoque parfois un climat social tendu entre ces dernières et les communautés impactées.C’est dans cette optique que l’ONG 3D avec le soutien de l’USAID dans le cadre de la mise en œuvre du programme USAID TRACES a développé des plans d’investissement pour soutenir les projets prioritaires des collectivités territoriales qui seront financés à partir des ressources extractives. Dans les territoires à fort potentiel de ressources extractives, le débat sur la transparence dans la gouvernance des ressources extractives n’est pas souvent bien structuré par les communautés impactées par manque d’informations et de connaissances fiables sur la problématique. C’est qui se justifie par le déficit de participation des populations locales à l’élaboration des stratégies de valorisation des ressources naturelles issues de leurs territoires. Par conséquent, la Coalition de participation citoyenne (CPC) qui constituent l’interface entre les communautés impactées, les entreprises et les autorités territoriales afin de veiller à une exploitation apaisée et rentable des ressources naturelles doit disposer d’une feuille de route dont les actions sont arrimées aux politiques publiques développées dans le secteur extractif et en parfaite cohérence avec les Plans de développement communal ».