_ L’ occasion faisant le larron, le leader du Mouvement National Patriotique Gaal Gui (MPN/Gaal Gui), a mis à profit la cérémonie d’inauguration du marché du village de Boubacar Médina Baye, sis dans l’arrondissement de Rao, qu’il a construit, pour déclarer sa candidature à la prochaine présidentielle de février 2024. Dans la foulée, le Dr Moustapha Fall d’ exiger le respect du droit de participation de tous les sénégalais qui le désirent. Non sans plaider pour le respect de la constitution qui stipule que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs.
« Chers compatriotes.Nous voici réunis pour une évaluation sereine et juste de notre action politique au sein de Benno Bokk Yakaar.Vous constaterez avec moi combien trés vite la « politique » a mis un coup d’arrêt à notre projet commun de vivre ensemble autour des valeurs éthiques, morales et de justice sociale. Aujourd’hui, plus que jamais, nos populations souffrent et manquent de tout. L’espoir est perdu, le rêve n’est plus permis et toutes les violences s’installent, dictées par un instinct de survie. Ce mal profond mérite toute notre attention et notre action. L’action que j’ai choisie, aujourd’hui ici à Boubacar Medina Baye, est la déclaration de ma candidature à l’ élection présidentielle de Fevrier 2024. Ici, en 2019, alors candidat à la presidentielle, j’avais dénoncé un heritage post_ colonial auquel nous devrions nous débarrasser en repensant notre modèle de développement qui, sans doute, passera par une éducation choisie et orientée vers nos propres besoins. Ce mal,comme un cancer en metastase, n’epargne aucun secteur de la vie sociale en remettant en cause nos institutions et semant le doute dans la tête du citoyen. Si le diagnostic est partagé, le traitement tarde à venir et les regimes se succèdent en approfondissant la misère et la souffrance du peuple. Si la volonté aux biens et en produire est avérée, il reste que les chemins empruntés meritent nos interrogations. Dans un programme plus large, nous y reviendrons. Arrêtons nous toutefois sur une question : qu’est ce que nous, sénégalais, voulons ? Cette question est d’autant plus importante que la presque totalité de nos revendications ou regroupements tournent autour de ce que nous ne voulons pas. Si ce pas est important, il n’est pas determinant car il retire la force et la puissance du vouloir.
Candidat à la présidentielle, j’exige le respect au droit de participation à tous les sénégalais qui le désirent. La course au suffrage des sénégalais doit être libre et sans entrave; où le parrainage est utilisé comme outil de selection. Candidat à la presidentielle, j’exige le respect de la constitution qui stipule que nul ne peut faire plus de deux mandats consecutifs. Candidat à la présidentielle, je demande à tous les citoyens de s’inscrire massivement sur les listes électorales et d’être attentifs au programme des candidats. Moi votre serviteur, je vous propose une approche nouvelle, une approche par les valeurs que seule la foi peut conduire. L’ handicap majeur de la démocratie, héritée de l’Occident, est d’ecarter la réligion dans son fonctionnement alors qu’il en est son moteur, car s’adresse à l’homme sans qui rien n’est possible. Mon programme laisse une place trés importante à la religion et à son enseignement dans l’école publique. Ici le respect du programme du candidat investi devient un devoir et son manquement, un motif de destitution. Il donne un changement de paradigmes pour l’enseignement avec comme outil de travail nos langues nationales. Il etablit la formation aux differents corps de métiers dès le primaire et la spécialisation au lycée. Ainsi l’élève, arrivé en classe de terminale, est déjà un citoyen capable d’exercer un métier et épris de valeurs pour relever tous les defis de son environnement. Des réformes importantes seront amenées dans le fonctionnement de la justice qui évoluera sous forme pyramidale depuis le quartier avec ses tribunaux ou tous les differents sont pris en charge jusqu’au sommet avec un contenu consentiel de chaque instance. L’absence de confiance à la justice conduit à la désobéissance et au désordre, maitre de la violence. il en est de même du système de santé et de sa fonction, dans la recherche de traitement alternatif, du sport et de l’alimentation. En verité le développement est d’abord la garantie d’une santé forte et d’une éducation adéquate. Bien d’autres questions seront partagées avec vous au cour de nos tournées nationales et internationales.
Je tends la main et appelle à une grande coalition des programmes qui seront nos seuls engagements envers le peuple sénégalais, au delà de nos personnes et nos besoins égoïstes de diriger. J’affirme ici, à Boubacar Médina Baye, que le changement est possible mais il ne se fera que si nous mêmes changeons. Alors faisons le premier pas et faisons une introspection pour voir si nous méritons nos dirigeants actuels. Si la réponse est non, voici une main tendue qui dit Oui. Oui pour qu’ensemble, nous relevons tous les défis pour un Senegal meilleur dans une Afrique riche et prospère.
Dr Papa Moustapha Fall Mouvement National Patriotique/Gaal Gui »