Le constat est unanime sur le phénomène d’érosion côtière qui sévit sur la Langue de barbarie. Voilà qui explique la mise en branle, d’un projet d’érection d’un mur de protection, qui est une mesure urgente eu égards à l’acuité de la problématique. Avant ce projet qui doit s’étaler sur 18 mois, l’Etat du Sénégal est d’abord intervenu en 2017 pour faire un projet de protection. A la suite de ce projet, le gouvernement sénégalais, accompagné par l’agence Française de Développement (Afd), compte ériger un mur de protection, en enrochement, qui va s’ériger sur 2150 mètres linéaires pour ce qui est du volet structurel technique. Mais le projet s’articule autour de trois composantes qui sont la communication, la sensibilisation, le suivi scientifique et la formation. Il convient de noter que, parallèlement à ce projet, initié pour parer au plus pressé, la réflexion est menée, en haut lieu, sur une solution durable. D’ailleurs le projet qui est entrain d’être élaboré au niveau de l’Agence de Développement Communal (Adm) en est à sa phase de modèlisation hydrodynamique qui permettra d’étudier le comportement cyclique de l’érosion côtière. A ce niveau, un suivi scientifique est mis en place, mené par l’Ird mais aussi par certaines universités sénégalaises que sont l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’université Gaston Berger de Saint_Louis a glané le site de référence www.miroironeline.com. La langue de barbarie qui longe les quartiers Gokhou, Santhiaba ou Ndar_Toute, Guet_Ndar, Hydrobase et le littoral du Gandiolais subit, ces dernières années, les conséquences fâcheuses de l’érosion côtière. L’ avancée de la mer caractérisée par les hautes dévastatrices continuent de hanter le sommeil des populations autochtones. Telle une ritournelle, le phénomène, de façon cyclique, vient, troubler la quiètude de cette partie de la vielle ville. Pour répondre aux sempiternels appels au secours des populations impactées, les autorités étatiques ont toujours inventé une solution de sortie de crise en vue de différer » la révolte silencieuse » née de la panique générale engendrée par la destruction de dizaines de concessions situées en bordure de mer.