_ « Aujourd’hui notre planète est confrontée à un réchauffement sans précédent, ce qui entraine les catastrophes environnementales que le monde n’a jamais connues. Cette situation qui ne cesse de s’empirer oblige le monde contemporain à prendre de nouvelles orientations. Lors la définition de ces nouvelles orientations au niveau mondial, notre pays a pris l’engagement de diminuer de 23% ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Cet engagement face à la communauté internationale repose essentiellement sur la transition énergétique. Cette dernière qui est une nécessité pour toute la planète repose sur l’utilisation des énergies renouvelables et du gaz naturel moins polluant en lieu et place des énergies fossiles comme le fuel très polluant, le bois et ses dérivés. Le développement des technologies solaires, éoliennes et hydroélectriques combinée à la chute récente du prix des matériaux (panneaux solaires et batteries) offrent une alternative réelle pour l’Afrique. D’autant plus que le Sénégal est particulièrement doté en ressources solaires avec des temps d’ensoleillement estimés à 3000 heures par an ; Notre pays avec le Programme National d’Électrification Rurale (PNER) compte mettre en place de 8 centrales solaires et la centrale éolienne de 158 MW. Ce faisant le Sénégal compte augmenter la part des énergies renouvelables à travers le mix énergétique national à 40 % d’ici 2035. Mais, pour une transition énergétique inclusive, conformément aux objectifs de développement durable 5 et 7.Les femmes et les jeunes sont plus vulnérables face au changement climatique, aux mutations en cours et à la transition énergétique. De ce fait, elles seront potentiellement victimes de la transition énergétique, si celle-ci n’est pas juste, équitable et inclusive ».