Dans le quartier Bango, la mauvaise qualité de l’eau pose problème. Les herbes et autres plantes aquatiques qui ont encore pris possession de la surface et des profondeurs du bras du fleuve Sénégal, obstruent toutes les voies de passage. Au surplus, le séjour prolongé de ces herbes dans l’eau crée une pollution lourde de dangers. En place depuis de longs mois maintenant, ces végétaux envahissants sont la racine du mal des populations de Bango et son arrière_pays. Même le pont, fruit de la coopération entre le Sénégal et les États-Unis d’Amérique, installé sur l’emprise du cours d’eau n’a permis de jeter le problème aux calandres grecques. Las de constater impuissants cette situation des plus déplorables, les habitants du quartier Bango ont fait face à la presse pour pousser un énième cri de détresse. Selon ces représentants du quartier Bango, certaines maladies hydriques comme la bilharziose sont entrain de faire des ravages chez les populations, notamment au niveau des jeunes. Les maladies de la peau font aussi une percée remarquable dans ce quartier qui abrite le camp militaire Dakar_bango, le Prytanée Militaire Charles Tchoréré, l’aéroport international de Saint_Louis entre autres. Parmi les dégâts collatéraux, consécutifs à la pollution du bras du fleuve de Bango par les plantes aquatiques, l’activité de la pêche est quasi à l’arrêt. Pis, il n’est pas rare de tomber sur des carcasses de poissons morts gisant le long de la berge au grand dam des professionnels de la pêche condamnés à ronger leurs freins sous l’arbre à palabres, en se tournant les pouces, nostalgiques de la belle époque m. Aujourd’hui, les populations du quartier Bango qui n’ont pas manqué de fustiger le manque de considération des autorités compétentes au sujet de leur doléance récurrente, ont pris l’option d’interpeller, directement, le président Macky Sall. A les en croire, puisque les autorités locales ont administré la preuve de leur incapacité à leur venir en aide pour une solution définitive à ce lancinant problème, le président de la République reste leur seule source d’espoir, a glané le site de référence www.miroironline.com