Plus de peur que de mal. Le feu noté au niveau de l’usine de tomate de la Socas, sise à Savoigne, n’a finalement, généré que des dégâts matériels estimés à quelques dizaines de millions, en attendant la proclamation officielle de l’enquête ouverte pour en avoir le cœur net sur les tenants et aboutissants de cet incendie qui a tiré le paisible village de sa torpeur habituelle. Aucune perte en vie humaine n’est à déclarer et les installations de l’usine n’ont pas été touchées. Tout comme aucun intoxiqué n’a été recensé même si le potentiel fumigène et calorifique a été important. Le feu, qui a occupé une superficie de deux mille m2 environ, localisé à l’entrée gauche de l’usine spécialisée dans la production de tomate concentrée, s’est déclaré peu aprés dix heures, ce jeudi matin. Le stock de pallettes qui constitue, généralement, le décor, juste au seuil de la porte, a fait les frais de la furie des flammes. Utilisées pour faciliter l’assemblage des casiers, ces palettes jouent un rôle prépondérant dans le dispositif organisationnel de l’entreprise. Et en cette période de fin de campagne, plusieurs cajots servant, traditionnellement, à récolter la tomate fraîche, stockés sur les lieux, ont aussi été calcinés. Dès aprés la survenue de l’incendie, en attendant les soldats du feu, les secours se sont organisés avec les moyens dont dispose la Socas avec l’appui du voisinage. Cependant, c’est le transfèrement, sur les lieux, des élèments de la compagnie des sapeurs pompiers de Saint-Louis qui a permis de venir à bout des flammes.