Suite à son Assemblée Générale de ce vendredi, la Coordination des Étudiants de Saint-Louis (CESL) a décrété 48 heures de Cessation de Toutes Activités Pédagogiques et une descente sur la nationale 2 pour exiger la reprise des travaux de la voirie interne de l’université Gestion Berger de Saint-Louis.
Ce décret s’inscrit toujours dans la logique de la Cesl depuis le début du mois de février. En effet, après la grève de la faim qu’ont entamé qes coordinateurs, au début du mois de janvier et qui a occasionné le démarrage des travaux de la voirie interne le 27 janvier dernier, avant de connaître un coup d’arrêt le 5 février passé, la Cesl a, toujours, privilégié les moyens de lutte pacifique pour résoudre la question. Ainsi, la coordination des étudiants de l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis a décrété 48 heures de Journées Sans Ticket non renouvelables en guise d’alerte. Mais malgré tout, l’autorité a fait la sourde oreille. Il a fallu un nouveau décret de 72 heures de JST Renouvelables pour que l’autorité commence à faire des tractations. Ce qui a engendré deux rencontres les 7 et 10 mars dernier entre la Cedl, le représentant de l’Ageroute, l’entreprise chargée des travaux, du représentant du recteur mais aussi de la direction du Crous. Lors de cette rencontre du 8 mars, la Cesl a mis sur la table trois exigences: la reprise des travaux dans l’immédiat, la mise en place d’un comité de suivi, la prédestination de la maquette mais aussi du chronogramme d’exécution des travaux.
Toutefois, précisé le président de séance Ousmane Guéye, à la rencontre du 10 mars, aucun de ces points n’a été respecté. sur place, pas de reprise des travaux, pas de mise en place d’un comité de suivi encore moins une présentation d’un chronogramme. Seule la maquette a été présentée poursuit le repèsentant des étudiants de Sanar. Qui souligne que cette maquette n’a pas été validée par le maître d’ouvrage, l’Ageroute.
A l’occasion de cette même rencontre du 10, l’autorité avait pris deux engagements, selon notre source. D’abord, la reprise des travaux le 17 mars, ensuite la mise en place de deux camions citernes pour l’arrosage régulière de la voirie.
Mais la Cesl est au regret de constater qu’aucun des engagements n’a été respecté par l’autorité.
Pourtant le Crous, dans son communiqué n°000334 qui a fustige le décrét des 120 heures de JST Renouvelables de la coordination des étudiants de Saint-Louis, a promis, dans ce même communiqué, que l’entreprise va revenir au campus le 17 mars pour la reprise des travaux. C’est la mort dans l’âme et s’inscrivant dans sa démarche initiale que la coordination des étudiants de Saint-Louis dit avoir tenu une assemblée générale Décrétant, ainsi, des JST illimitées, 48 heures de cessation de Toutes Activités Pédagogiques ainsi qu’une descente sur la route nationale 2.
Aujourd’hui, a en croire le président de la Cesl, tant que les travaux de la voirie interne n’ont pas repris dans ce campus, les étudiants vont paralyser tout le fonctionnement de l’université jusqu’à obtenir gain de cause.