» L’ Association des Etudiants Ressortissants de la Région de Fatick (l’Aerf) vient auprès de tous les habitants de la région de Fatick pour vous faire part de son cri de Cœur, de l’amertume et du chagrin que les étudiants sont en train de vivre au niveau de l’ Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Nous constatons avec regrets un manque de considération notoire de la part de nos autorités locales vis à vis des étudiants de l’Ugb. Que ce soient les maires, ministres, Directeurs Généraux voir même les Présidents de Conseils d’ Administration …. Ce sont ( Matar Ba, Moïse Sarr Therese Faye, Maïssa Mahecor Diouf, Tamsir Faye, Abdou latif Coulibaly, Birame Faye, Fada Guène, Ngom Gniang, El Hadj Souleymane Diouf, Dethié Diouf, Mouhamed Boun Abdoulah Dione ).
On ne demande pas à ces derniers de régler le problème mais d’apporter leurs pierres à l’édifice sur la situation actuelle. Aujourd’hui Fatick a devant lui des autorités qui ne se soucient guère des énigmes et complications que nos frères et sœurs sont en train d’endurer au sein du campus social de l’ Université Gaston Berger de Saint Louis. On pointe du doigt tous les maires des différentes communes de la Région de Fatick. Aujourd’hui, une simple subvention régalienne aurait pu servir à prendre en charge nos petites sœurs et petits frères.
Et, ce que nous fustigeons le plus c’est qu’il s’agit des gens à qui le président de la République a conféré de hautes responsabilités afin qu’ils puissent jouer un rôle d’entraide, d’assistance, de charité et surtout de réconfort au niveau de leurs localités. Notamment pour la jeunesse.
Au lieu de cela, ces autorités préfèrent acheter des terrains et maisons ou de nouveaux véhicules pour eux, leurs femmes et envoient leurs fils étudier à l’étranger. Au même moment, les étudiants ressortissants de la région de Fatick, ville du président de la République, vivent dans le désert lointain de Sanar qui se trouve à 13 kilomètres du centre_ville de Saint Louis. Malgré le contexte de cette pandémie, les fatickois nouvellement orientés à Saint. Louis ont pu obtenir leur baccalauréat avec brio et ne demandent qu’un minimum pour continuer à étudier. A savoir un logement !
Aujourd’hui étant donné que les autorités locales des autres régions engagent des appartements pour leurs étudiants pourquoi pas celles de la région de Fatick ? Quid de leur devoir ?
Ne doivent_ils pas accompagner ces personnes ?
Il est clair qu’il ressort de leur devoir le plus absolu d’accompagner et d’améliorer les conditions d’études et de vie de l’ensemble des étudiants de Fatick que nous avons l’honneur et le grand privilège de diriger.
Pour rappel, présentement, nous avons installé 94 étudiants dont 39 filles dans les chambres des anciens qui sont actuellement en vacances. Ces derniers vont, toutefois, bientôt, regagner le campus.
Faute de logements, 88 étudiants sont à Fatick jusqu’à présent alors que la majeure partie d’entre eux a commencé leur cours pendant la deuxième quinzaine du mois de Janvier. Leurs parents ne veulent pas prendre le risque de les envoyer à l’Ugb sans habitats. Ce que tout un chacun peut comprendre parce que l’ Ugb n’est pas comparable à l’ Ucad où chacun à une famille d’accueil.
De ce fait, nous lançons un appel solennel au président de la République qui est un pur produit des universités sénégalaises et aussi un digne fils de Fatick, sans oublier la Première Dame de venir apporter une solution à ce problème énigmatique de leurs enfants qui veulent étudier.
L’Aerf vous demande de faire preuve de compassion et de sympathie. Connaissant les valeurs chevaleresques du président et de la Première Dame, nous attendons de vous et des bonnes volontés une réaction positive pour atténuer leur souffrance dans les plus brefs délais.
Nous avons organisé ce point de presse ce vendredi 19 Février 2021 pour mettre au parfum nos parents qui sont dans les communes de Fatick, Diofior, Sokone, Niakhar Gossas, Diouroup, Diarerre, Diakhao, Foundiougne, Djilor etc… .de la situation.
Après ce point de presse, si la situation reste en l’état, nous nous rendrons à Fatick pour emprunter toutes les voies possibles, de quelques natures qu’elles soient, pour mettre fin à ce mal que sont entrain de vivre nos camarades « .