_ Montée d’adrénaline des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint_Louis, qui sonnent la charge contre Bp, Cosmos et les autorités étatiques qui restent sourdes à leurs différents cris d’orfraie. A l’occasion de leur point de presse, en bordure de plage, ces hommes et femmes ont revisité les goulots d’etranglement des professionnels de la pêche de la Langue de Barbarie.
Par exemple, un récif artificiel à 4 kilomètres de la côte, les pêcheurs et professionnels de la Langue de Barbarie n’en veulent pas. Nos interlocuteurs plaident, plutôt, pour l’installation de ce fameux récif, en haute mer et à 2 kilomètres au Sud de la zone poissonneuse de Diattara. A les en croire, ce premier récif artificiel, sur les 6 à venir pour réparer les torts causés par la plateforme construite au niveau de la très poissonneuse place de Diattara.
La brèche, ouverte à l’embouchure du fleuve_Sénégal, en Octobre 2003, qui a déjà fait quelque 600 morts, selon les statistiques du Clpa, a été, aussi, abordée. Et, c’est pour inviter les autorités étatiques à tout mettre en oeuvre pour circonscrire les dégâts collatéraux.
Chemin faisant, l’association des pêcheurs artisanaux à la ligne, qui continue de réclamer plus de considération à l’égard de la communauté des pêcheurs de Guet_Ndar et environs, a fait noter que l’accès aux licences de pêche mauritaniennes doit être allégé. Dans la mesure où, estiment_ils, les deux pays se partagent le projet Gta sans problème.

_ L’occasion faisant le larron, l’achèvement des travaux de restauration de l’école du quartier Léona, tel un leitmotiv, est revenu dans les débats à l’occasion de la journée de prières dédiées aux disparus.
Cetre journée de prières post mortem, régulièrement organisée, dans cette partie de la commune de Saint_Louis, est un moment d’échanges et de réflexions autour de l’essor socio_éconimique du quartier Leona.
En attendant, l’achèvement des travaux de restauration de l’école Saer Sèye, où a étudié le ministre Déthié Fall, fermée depuis un an, est une préoccupation partagée. Mettant à profit la traditionnelle journée de prières dédiées aux disparus, les populations de ce quartier qui a vu naître le nouveau ministre des infrastructures, ont remis au goût du jour cette doléance.

_ Dans la cité religieuse de Mpal, 50 jeunes, issus de milieux défavorisés, ont été circoncis, gratuitement, ce matin. A l’initiative de l’ « Association Mpal Sama Yité », cette activité vise à corriger les disparités sociales dans cette partie Nord du pays.

_ Ouf de soulagement des populations de Pikine Guinaw_Rail. Le leader de Pastef, le colonel Abdourahim Kébé vient de leur faciliter l’acquisition d’une motopompe. Dans ce quartier périphérique, les populations qui continuent de cohabiter avec les eaux d’inondations, ont salué, à sa juste valeur, ce geste. Non sans faire remarquer que, contrairement aux politiciens traditionnels, le colonel Kébé a joint l’acte à la parole.

Par Senenews

_<< L’équipe nationale du Sénégal a marqué l’histoire du football mondial. Mardi, lors des qualifications pour la Coupe du monde, les Lions se sont imposés face à la République démocratique du Congo sur le score de 3-2, portant ainsi leur série d’invincibilité à 24 matchs consécutifs sans défaite, la meilleure performance en cours à l’échelle mondiale.

Sous la houlette de Pape Bouna Thiaw, le Sénégal devance désormais l’Espagne, championne d’Europe en titre, qui totalise une série de 22 matchs sans revers, à égalité avec l’Afrique du Sud. Le Maroc (16 matchs) et la Corée du Sud (15 matchs) complètent le top 5 des meilleures séries actuelles.

Cette performance illustre non seulement la régularité des Lions, mais également leur solidité collective et leur capacité à enchaîner les résultats face à des équipes de haut niveau. À quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Maroc, ce record renforce la stature du Sénégal comme référence mondiale du football.

Champion d’Afrique en 2021, le Sénégal vise désormais une troisième qualification consécutive pour la Coupe du monde 2026, tout en poursuivant sa série d’invincibilité dans les éliminatoires du groupe B >>.

_ L’ Association Nationale des Riziers du Sénégal réclame le concours de l’ Etat pour faciliter l’écoulement du riz blanc. Ces acteurs de la filière_riz souhaitent rencontrer le ministre du commerce en vue de proposer des solutions au problème de la mévente du riz. Entre autres points abordés, à l’occasion de leur conclave de Ross_Béthio, ces professionnels du secteur se sont accordé sur l’urgence et la nécessité de réguler le marché en réglementant l’octroi des Dipas ( Déclaration d’ Importation de Produits Alimentaires ).

_ « Au Sénégal, la diffamation est réprimée par le Code pénal et le Code de la presse. L’article 258 du Code pénal dispose que « toute imputation ou allégation d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne » peut valoir à son auteur une peine d’emprisonnement de six mois à deux ans et/ou une amende allant de 100.000 à 1.500.000 francs CFA. De plus, lorsque l’infraction est commise par voie de presse ou via des canaux numériques, comme le prévoient les articles 192 et suivants du Code de la presse, les peines peuvent être alourdies ».

_ << Le président de la République a procédé à un important remaniement ministériel. Ousmane Diagne quitte le ministère de la Justice, remplacé par Yassine Fall, jusqu’ici ministre des Affaires étrangères. Le général Jean-Baptiste Tine cède, lui, son fauteuil à l’Intérieur à Bamba Cissé.

Pour le professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, ce choix traduit une écoute de la part des plus hautes autorités.
« Le chef de l’État et son Premier ministre ont entendu les Sénégalais, notamment leurs militants victimes de répression électorale », a-t-il déclaré.

Selon lui, ce changement intervient dans un contexte où la justice faisait l’objet de critiques récurrentes. « Il y avait des dossiers et des situations qu’il fallait régler, mais aussi des réactions citoyennes fortes, surtout de la part des victimes des événements de 2021 à 2024. Le fonctionnement de la justice a été largement mis en cause », explique-t-il.

Pour le politologue, ces nominations s’inscrivent dans la logique affichée du pouvoir. « Le gouvernement s’est engagé dans une politique de rupture et de transformation systémique. Cela signifie que la priorité reste la justice, qui est un fondement même de la démocratie », insiste-t-il.

« On dit souvent que le temps de la justice n’est pas le temps politique. Mais il faut aussi tenir compte des urgences. Il fallait régler les questions de justice, et c’est ce que traduit cette nomination », conclut le Pr Diaw>> .

_ L’acte posé en 1895, par Serigne Touba Khadimou Rassoul, dans le bureau du gouverneur d’alors, encore perpétué le 5 Septembre 2026, à Saint_Louis. Malgré le Gamou qui a coïncidé, cette année, avec les « Deux Rakas » et le chantier ouvert au niveau de la place Baya_Ndar ex Faidherbe, qui abrite traditionnellement l’événement religieux, la 49 éme édition a drainé du monde. Et, comme à l’accoutumée, sous la houlette du « Kurel des Deux Rakas », les mourides, musulmans et autres admirateurs du fondateur du mouridisme ont communié dans un bel ensemble, dans la ferveur.