_ De sérieuses menaces pèsent sur les rizières du Nord. De Ronkh aux périmètres rizicoles de Saint Louis, toutes les cultures sont menacées. C’est que de la source de Gorom à Lansar, l’eau ne circule pas à cause du Tipha. Ces herbes sauvages obstruent l’essentiel des voies au niveau des chenaux d’irrigation. Ainsi, ce sont quarante mille hectares de riz qui risquent d’être à l’eau dans le Delta et la Vallée du fleuve_Sénégal.
Prenant, tour à tour, la parole, Serigne Bousso, Baba Diallo, Mouhmet Fall, ont plaidé pour une solution en procédure d’urgence. Expliquant que l’espoir né de l’arrivée au pouvoir du duo Sonko et Diomaye est entrain de fondre comme du beurre au soleil, ces responsables de producteurs ont, longuement insisté sur l’impérieuse nécessité d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Mettant à profit leur rassemblement organisé dans la commune de Ronkh, en bord champ, ces riziculteurs ont pointé les promesses non tenues du ministre de l’agriculture et de l’élevage malgré ses nombreuses visites dans cette partie du pays.
Cette année, les producteurs de la vallée du fleuve_Sénégal ont aménagé 40. 479 hectares qui sont déjà offset, contre 29.522 en 2024, soit une hausse de 10.947 hectares.
Par ailleurs, 31.359 hectares de riz sont semés contre 21.693 en 2024, soit une hausse de 9.766 hectares.
A leur avis, un État soucieux du devenir de son agriculture et de la bonne tenue d’ensemble des récoltes doit tout mettre en oeuvre pour que l’eau soit disponible à temps et en suffisance dans les champs.
Selon nos sources, cette situation qui intègre la période comprise entre le 11 et le 18 Mars 2025, est évolutive. Sauf si les autorités compétentes prennent des mesures hardies pour circonscrire les pertes.

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