_ Journée mondiale du « Pied Bot », l’arrondissement de Rao accueille les activités de sensibilisation et de mobilisation. D’autant qu’ une prise en charge précoce de cette maladie congénitale, qui sévit dans des pays pauvres, permet à l’enfant de marcher. Déjà 782 enfants, nés avec le « Pied Bot » ont été soignés avec un programme mis en oeuvre avec des partenaires étrangers.  » Le « Pied Bot » congénital est une malformation orthopédique fréquente, affectant environ 1 à 3 nouveau-nés sur 700. S’il n’est pas diagnostiqué et pris en charge à un stade précoce, il peut entraîner un handicap moteur sévère, des limitations fonctionnelles importantes, ainsi qu’une stigmatisation sociale et un isolement, affectant durablement la qualité de vie des enfants concernés. La méthode Ponseti, aujourd’hui reconnue comme le traitement de référence à l’échelle mondiale, permet une correction complète du « Pied Bot » lorsqu’elle est initiée dans les premières semaines ou mois de vie. Elle est non invasive, efficace, peu coûteuse et offre des résultats durables, réduisant considérablement le recours à la chirurgie complexe. En revanche, en l’absence de traitement ou en cas de retard de prise en charge, la déformation devient rigide et irréversible, nécessitant des interventions chirurgicales lourdes avec des taux de succès moindres. Une intervention précoce évite ces complications et permet aux enfants de retrouver une mobilité normale avec un pied fonctionnel, stable et indolore. Consciente de ces enjeux, la DAHW Sénégal, en partenariat avec Miracle Feet et en consortium avec le PDEF, s’engage aux côtés de l’État du Sénégal pour améliorer la prise en charge du « Pied Bot » et renforcer la sensibilisation des communautés. Dans ce cadre, et dans la continuité de leur appui technique et communautaire, le consortium organise la célébration de la Journée mondiale du « Pied Bot » dans la région de Saint-Louis, au cours de l’année fiscale 2025. Bien que la Journée mondiale soit officiellement célébrée le 3 juin — date anniversaire du Dr Ignacio Ponseti, inventeur de la méthode éponyme — l’événement à Saint-Louis se tiendra du 27 au 29 juin 2025, afin de garantir une mobilisation optimale des acteurs communautaires, médicaux et institutionnels à travers une organisation plus large incluant caravanes, dépistages actifs et activités de renforcement de capacités. Cette célébration vise à accroître la sensibilisation sur le « Pied Bot » auprès des populations locales; améliorer le dépistage précoce dans les zones reculées; renforcer les liens entre les services de santé et les communautés pour une prise en charge durable; et mobiliser l’ensemble des parties prenantes afin que chaque enfant né avec un « Pied Bot » ait accès à un traitement approprié dès les premiers mois de vie.La célébration régionale de la journée mondiale du « Pied Bot » à Saint-Louis afin de mobiliser les communautés, sensibiliser sur le dépistage et le traitement précoces du « Pied Bot », et renforcer l’engagement des services de santé pour une prise en charge intégrée et durable des enfants concernés « .

_ Les déchets plastiques en questions à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, organisée dans la commune de Ndiébène-Gandiol. Le thème portant sur la lutte contre les déchets plastiques, prend plus de relief dans cette commune , à l’aune des désagréments causés. Même si le déchet plastique est transformé sur place et est une source de revenus.
Et puisque la pollution plastique y est une réalité, la tenue de la cérémonie officielle de la journée mondiale de l’environnement est arrivé à point nommé.
Au surplus, les incidences des aléas climatiques sur le parc de la Langue de Barbarie, la réserve de Guembeul, l’ avancée de la mer, les dégâts collatéraux du barrage de Diama sur la salinisation des terres destinées au maraîchage y sont autant que contraintes à l’essor socio-économique de cette partie de la région de Saint_Louis.

– Le Conseil Départemental de Saint-Louis accueille ce mardi un atelier
institutionnel de diffusion du Plan de Résilience Climatique (PRC), une initiative structurante portée
dans le cadre du Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP), financé par
le Gouvernement du Sénégal avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale.
Cet atelier marque une étape décisive dans la dissémination des recommandations du PRC, véritable
feuille de route pour anticiper, réduire et gérer les risques climatiques dans l’agglomération de
Saint-Louis – notamment sur la Langue de Barbarie, touchée par des événements météorologiques
extrêmes en 2017 et 2018.
Réduire la vulnérabilité des territoires côtiers et renforcer la planification urbaine et
environnementale figurent parmi les ambitions centrales du PRC, qui s’appuie sur des études
techniques rigoureuses et une approche inclusive du développement durable.
Un moment clé d’appropriation institutionnelle et communautaire
L’objectif de cette rencontre est d’améliorer l’appropriation du PRC par les autorités locales, les
services techniques et les acteurs institutionnels, pour assurer une mise en œuvre effective et
concertée. Plus de 140 participants sont attendus, dont :
● des élus et techniciens du Conseil Départemental de Saint-Louis et des communes de
l’agglomération (Saint-Louis, Ndiébène Gandiol, Gandon, Mpal, Fass Ngom),
● ainsi qu’une large représentation des services déconcentrés de l’État et des agences
régionales (Environnement, Urbanisme, Hydraulique, Action sociale, Développement rural,
Université, OMVS…).
Au programme
● Présentations vulgarisées, infographies, vidéos et échanges directs permettront d’expliquer
en détail les enjeux, la méthodologie et les actions prioritaires du PRC, avec un accent
particulier sur :
○ la lutte contre la salinisation des terres et des nappes,
○ la gestion des inondations et des risques côtiers,
○ les efforts de reboisement communautaire,
○ les mécanismes de gouvernance et de planification intégrée.
La matinée sera conclue par la signature symbolique d’une déclaration commune d’adhésion au PRC,
marquant l’engagement collectif des acteurs à mettre en œuvre les recommandations du plan.
Informations pratiques.
Le Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP) vise à réduire la vulnérabilité côtière
de la population de Saint-Louis et à renforcer la résilience urbaine face aux effets du changement climatique, à
travers des mesures d’urgence, des études techniques et une planification intégrée du territoire ».

_ Préparatifs de l’hivernage, une délégation du Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement a visité les travaux de curage des caniveaux à Diameguène, Eaux claires, Pikine et tableau Walo ainsi que les stations de pompage de l’Onas.
Sur le terrain il a constaté des canaux bouchées par l’ensablement et de dépôt d’ordures. En somme, il faut une intervention dans les plus brefs délais pour parer au plus pressé. Quand bien même des mesures urgentes de curage sont en train d’être prises en attendant la reprise du programme des dix villes.

_ Dans la zone de Mbane, la sempiternelle question du foncier refait surface. Depuis que la mairie de Mbane a délibéré pour octroyer, le 17 Juin dernier 1026 hectares à la Compagnie Sucrière Sénégalaise et 20 hectares à Swami Agri, rien ne va plus. En plus de réveiller les vieux démons de la division, cet acte posé par le maire et certains conseillers, a mis cette partie du Walo sens dessus dessous. Aujourd’hui, cette énième crise foncière reste le principal sujet de discussion au champ, au forail, à l’école, dans les chaumières, sous l’arbre à palabres, dans les voitures « Houpia » et tutti quanti. Autrement dit, ainsi qu’ils le soutiennent, les habitants de Mbane et du Walo, qui bénéficient de largesses de la nature en termes de terres, d’eau, de soleil, de bras valides en ont ras_le_bol d’être roulés dans la farine par les firmes agricoles de l’agrobussness, qui ne respecteraient pas les accords signés.

_ Des parlementaires à Mbane. L’ Assemblée nationale a dépêché la commission du développement rural dans cette partie du pays en vue de s’enquérir de la situation de crise qui y sévit par ces temps qui courent. Sur place, la tension reste palpable et les autorités seraient inspirées de saisir le taureau par les cornes pour circonscrire, dans les plus brefs délais, les velléités de rébellion notées ça et là. D’autant que les populations qui continuent de crier au scandale, contestent avec l’énergie du désespoir, l’octroi le 17 Juin dernier, de 1026 hectares à la Css et 20 hectares à Swami Agri, par la mairie de Mbane.
Conduite par le président de la commission Ibrahima Mbodji, natif du Walo, la délégation s’est entretenue avec les responsables de populations, au sortir de leur marche de protestation. Par la suite, le top_management de la Compagnie Sucrière Sénégalaise sera consulté au même titre que le maire de Mbane. Des échanges avec le sous_préfet de Mbane, le préfet du département de Dagana et le gouverneur de la région figurent en bonne place dans l’agenda des parlementaires.
D’ores et déjà, les députés ont annoncé leur volonté d’oeuvrer pour un partenariat gagnant_gagnant. A les en croire, il est temps de stopper l’exploitation des populations par l’agribussuness. Désormais, font_ils noter, le respect des accords et autres protocoles doit être érigé en mode de gestion à Mbane, dans le Walo et partout au Sénégal. Conscients que l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire doit passer par l’exploitation des terres cultivables, ces parlementaires n’en plaident pas moins pour le respect mutuel qui doit déboucher sur un partenariat gagnant_gagnant.

_ Les techniques d’utilisation de l’extincteur, l’extinction d’un feu qui se déclare, à bord d’une pirogue, en haute mer ainsi que les mesures sécuritaires d’usage, autant de thèmes revisités à l’occasion de la formation des capitaines d’embarcations de pêche. A l’initiative de Clpa, les anciens capitaines et leurs jeunes cadets ont taillé bavette en vue d’un échange d’expériences et de connaissances, aux allures de passage de témoin. Le tout concourant à l’amélioration de la sécu des pêcheurs aux larges du Grand Bleu.

_ « Du 17 au 18 Juin 2025, le site stratégique du barrage de Diama, situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, accueillera un atelier d’envergure internationale placé sous le thème : « Bassin du fleuve Sénégal : Espace d’opportunité pour la résilience climatique, l’emploi et l’innovation ».Organisé conjointement par l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et le Pôle mondial d’innovation de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UGIH/CCNUCC), cet événement réunira des experts, des chercheurs, des innovateurs, des représentants d’institutions internationales et des acteurs communautaires pour échanger autour des enjeux et perspectives du Bassin du fleuve Sénégal (BFS), espace vital partagé par la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.Dans un contexte marqué par l’intensification des effets du changement climatique et la pression sur les ressources naturelles, cet atelier vise à :• Diagnostiquer les vulnérabilités du bassin ;• Identifier des solutions innovantes et climato-intelligentes dans les domaines de l’agriculture, de l’eau, de l’énergie, de la gestion des écosystèmes et de l’économie verte ;• Renforcer l’implication des jeunes et des femmes dans la coopération régionale et l’innovation ;• Présenter un plan d’alerte actualisé contre les inondations, incluant le système d’alerte précoce (SAP) de l’OMVS ;• Favoriser l’émergence de partenariats concrets et de mécanismes de financement pour des projets pilotes structurants.Le Haut-Commissaire de l’OMVS, M. Mohamed ABDEL VETAH ouvrira la session en présentant la vision 2050 de l’Organisation, soulignant le potentiel économique et le rôle stratégique du bassin. Des panels thématiques animés par des experts seront organisés autour de sept grandes thématiques, allant de la gestion durable des ressources à l’innovation technologique et sociale, en passant par les dynamiques socioculturelles et les mécanismes de financement climatique ».