_ Bruits de bottes au G7. Le Cusems menace de quitter si les termes du dernier renouvellement, concernant le management du Cusems, ne sont pas respectés au sein du G7. Selon le Sg du Cusems Saint_Louis et ses camarades, c’est Aliou Diouf qui doit sièger au G7 pour le Cusems et non l’ancien Sg Ndongo Sarr.
_ « Le CUSEMS a achevé ses renouvellements dans la transparence et le respect des règles le 28 septembre passé. La majorité s’est exprimée. Un nouveau bureau a été élu. C’est un fait.
Mais aujourd’hui, un problème grave nous impose de prendre la parole sans détour :
Le secrétaire général sortant refuse de reconnaître ce nouveau bureau.
Pire, il cherche à continuer de diriger le syndicat alors même qu’il est admis à la retraite.
Ce refus n’est pas une simple contestation. C’est une tentative de confisquer la volonté de la majorité. Et nous ne pouvons pas laisser passer ça.
Plus grave encore :
30 millions ont été décaissés de manière frauduleuse.
Personne ne peut expliquer cette opération.
Personne ne peut justifier cet acte.
Et pourtant, nos camarades secrétaires généraux du G7 ferment les yeux, validant par leur silence et leurs comportements une dérive dont ils connaissent parfaitement la gravité.
Nous le disons clairement :
ce soutien implicite au SG sortant est inacceptable.
Le G7 ne peut pas donner une légitimité à un individu qui s’accroche au pouvoir au détriment des textes, de la démocratie interne et de la confiance des militants.
Nous n’avons aucun intérêt à la rupture.
Mais nous ne sacrifions ni notre syndicat, ni notre dignité, ni la souveraineté de nos militants pour préserver des alliances bancales.
Si le G7 continue à donner une légitimité à Ndongo SARR, nous arrêterons toute collaboration.
Il n’y a pas de demi-mesure possible.
Soit on respecte la décision de la majorité et reconnaît M Aliou DIOUF comme secrétaire général et personne morale du CUSEMS, soit nous arrêtons toute collaboration avec le G7 jusqu’à nouvel ordre.
Le CUSEMS est un syndicat construit sur le courage, la vérité et la responsabilité.
Nous ne laisserons personne, pas même un ancien responsable, transformer cette organisation en propriété privée ou en refuge pour des pratiques qui n’ont rien à voir avec nos valeurs.
Notre position est simple : respect de la légalité, respect du choix des militants, transparence totale
rupture nette avec toute tentative de manipulation ou de confiscation
Et nous irons jusqu’au bout ».
Babacar SARR, SG CUSEMS SAINT-LOUIS





