_ Malgré les difficultés liées au manque de crédit qui va descrescendo, du fait de l’endettement des paysans, pour la contre_saison chaude, quarante et un mille hectares sont réalisés sur l’ensemble de la rive gauche du fleuve_Sénégal. C’est un des constats faits par le Dg de la Saed, en tournée dans la zone. De visu, les mises en valeur, dans le Nord du pays, ont connu une hausse assez importante, à l’occasion de cette présente campagne de contee_saison chaude. Cependant, l’urgence et la nécessité d’agir pour contrecarrer le péril aviaire sont revenues, telle une ritournelle lors des échanges. Une lutte conjointe contre les oiseaux granivores, avec la Mauritanie_voisine est même, fortement, recommandée. Last but not least, pour éviter que l’espoir né des promesses de bonnes récoltes ne fonde comme du beurre au soleil, les moissonneuses_batteuses doivent être en bord_champ, suffisamment tôt et en bon nombre. Le tout devant permettre aux producteurs de récolter dans de bonnes conditions en vue de préparer la campagne d’hivernage. Étant entendu, a fait noter Alassane Bâ, qu’il faut tendre vers l’agriculture intensive en vue d’arriver à l’autosuffisance alimentaire.
En attendant, la campagne de contre_saison froide, elle, se présente sous de bons auspices. Sept mille hectares d’oignon sont réalisés, pour la tomate la production avoisine mille six cents hectares, la pomme de terre et le maïs tournent, chacun, autour de trois mille hectares. Cette embellie s’explique, selon le Dg de la Saed, par les efforts louables faits par les pouvoirs publics. Notamment par la mise à disposition, à temps, des intrants et des semences de maïs. A ce niveau, il convient de rappeler que le programme de résilience, mis en place suite à la crue du fleuve_Sénégal, a donné un coup de boost à la campagne de contre_saison froide.
Le directeur général de la Saed vient de boucler une tournée de suivi d’une semaine de la campagne de contre_saison froide et l’évacuation de la contre_saison chaude. Ainsi, de Bakel à Dagana, en passant par Matam et Podor, Alassane Bâ a discuté avec les professionnels du secteur et fait l’état des lieux.