_ Dans le village de Ndiawdoune, avoir de l’eau potable relève du parcours du combattant. Après avoir, plusieurs fois, sonné le tocsin et entrepris des démarches infructueuses auprès des structures concernées, les populations de ce quartier périphérique ont décidé d’interpeller, directement, les autorités au sommet de l’ Etat. Aujourd’hui, ce village qui ne dispose pas d’éclairage public ni de voiries internes encore moins d’un plan d’assainissement s’offre aux décideurs comme un énorme cahier de doléances.
« Nous avons jugé nécessaire d’organiser ce point de presse parce que toutes les procédures ont été épuisées pour avoir accès à l’eau potable. Des demandes ont été déposées à la SEOH (Société d’Exploitation des Ouvrages Hydraulique) à l’OFOR (l’Office des Forages Ruraux) , à l’OLAC et même au Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement mais toujours pas de réaction » ont tonné ces populations. Bravant, ainsi, la forte chaleur en cette matinée d’été et les intempéries, les populations de cette partie du pays de déplorer que le Pont Ndiawdoune soit le seul village, dans la zone, à ne pas disposer d’eau potable; « ce qui fait qu’on est exposé a plusieurs maladies liées à la qualité de l’eau du fleuve qu’on utilise. Il est reccurent de se faire diagnostiquer une diarrhée ou une bilharziose parmi tant d’autres…. » font_elles noter. En plus, à les zn croire, « ce village n’a pas d’éclairage public, ni pas de voiries internes, ni de réseau d’assainissement, ce qui pose des problèmes de sécurité et d’accessibilité ». En désespoir de cause, nous interlocuteurs de conclure en ceq termes : « nous lançons cet appel à l’endroit du Président de la République M Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, du Premier Ministre M Ousmane SONKO mais aussi du Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement M Cheikh Tidiane DIEYE pour qu’ils nous trouvent une solution définitive par rapport à ce problème d’accès à l’eau potable. La population de Pont Ndiawdoune a beaucoup d’espoir sur ce gouvernement et espère qu’avec le JUB JUBAL JUBENTI, ce problème sera bientôt résolu. L’accès à l’eau est non seulement un droit mais c’est une question de santé publique ».