_ Autour du thème « les enjeux de la transmission intergénérationnelle dans le renforcement des capacités de la communauté estudiantine », Boubacar Camara a tenu en haleine les étudiants, professeurs et autres invités, a l’occasion de la rentrée de l’ Ufr / Sciences Juridiques et Politiques. Face à l’assistance, le nouveau secrétaire général du gouvernement a souhaité l’ouverture des anciens vis à vis des jeunes, lesquels gagneraient à briser les cloisons en vue de se réajuster à l’aune des valeurs. Pour l’inspecteur général d’ État, il est surtout question de construire un pont entre les jeunes et leurs devanciers, afin que les savoirs, les connaissances qui constituent la sève nourricière de notre société, leur soient légués, par des canaux formalisés.

_ Le directeur général de l’ Anam conseille le dragage d’entretien et le port du gilet de sauvetage pour amoindrir les accidents au niveau du canal de délestage, creusé le 3 Octobre 2003, à l’embouchure du fleuve_Sénégal. En attendant, les résultats des études approfondies, qui permettraient d’apporter une solution à ce lancinant problème, qui vont être menées.

_ M. Mohamed Abdelvetah, le haut commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal ( Omvs ), a cette année encore, rehaussé de sa présence la Foire Internationale Agricole du Nord ( Fian). Les traditionnels partenaires tout ceux, séduits par la bonne organisation d’ensemble des deux précédentes éditions, qui prennent le train en marche, prennent part à la Fian 2025.
La Fian est un salon agricole professionnel international, unique dans son genre qui réunit, tous les deux ans à Diama, tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole. Son caractère scientifique sur fond de rencontres et d’échanges, en fait un exemple de décentralisation et d’intégration.
Partenaire stratégique de la Fian, l’ Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) est une entité intergouvernementale de développement créée le 11 mars 1972 à Nouakchott par les Etats membres que sont le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.
L’ Objectif commun à ces nations, unies par l’ardent désir d’assurer un bien_être à leurs peuples respectifs, est de gérer le bassin versant du fleuve_Sénégal.

_ Une grande réussite, malgré la conjoncture difficile, c’est ce qu’espèraient les initiateurs de la Foire Internationale Agricole du Nord ( Fian ) avant le lancement de la présente édition. A l’aune de l’engouement noté à l’ouverture ainsi que la forte présence des structures partenaires, l’édition 2025 de la Fian a répondu aux attentes de ses initiateurs.
Le coup d’essai de la première édition s’est transformé en coup de maître. La deuxième édition a été une masterclass. Grâce aux partenaires locaux et étrangers, aux autorités et au fidèle public, la Fian 2025 est, ainsi, partie pour être celle de la confirmation.
Organisée tous les deux ans, en bord_champ, au cœur du Delta et la Vallée du fleuve_Sénégal, à quelques encablures de la Mauritanie, la Fian est un exemple de décentralisation et d’intégration africaine.
Cette année encore, le cadre enchanteur du site de la Fian, niché dans l’antre du Barrage anti sel de Diama, cristallise les 1O, 11 et 12 Mai, toutes les attentions de la chaîne de valeur agricole.
Grâce à l’appui non négligeable des traditionnels partenaires que sont l’ Omvs, la Saed, la Sonader entre autres, la commune de Diama, qui accueille depuis six ans, ce rendez_vous du donner et du recevoir, devient le théâtre d’échanges instructifs d »expériences et de technologies. Le tout sous_tendu par un foisonnement d’idées qui tendent à booster l’élevage et l’agriculture. Ce, en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire, ainsi que le stipule le référentiel 20/50 des nouvelles autorités du pays.

_ Dans le Bas_delta du fleuve_Sénégal, les producteurs d’oignon de la zone comprise entre Ross_Béthio et Ndelé réclament une solution à la mévente de l’oignon. Sur place, ce sont 26 mille tonnes qui cherchent preneurs. Aujourd’hui, ces paysans, qui vivent sous la hantise de perte de leurs productions, interpellent les pouvoirs publics.

_ A Saint_Louis, les apprenants ont été outillés sur le B.a_ba du gaz et du pétrole. La collaboration entre les autorités académiques et Petrosen a permis d’organiser un concours dénommé PetroGénie à travers la région. L’objectif étant de permettre aux tout_petits de se familiariser avec ces hydrocarbures. Étant entendu que ces jeunes vont grandir avec leur exploitation qui s’étale sur plus de trente ans.

_ La commune de Rosso_Sénégal tient, désormais, son agence Lonase. La cérémonie d’inauguration a été, pour le directeur général, une occasion pour rappeler que cela entre dans la stratégie d’extension de la boîte en vue de s’approcher, davantage, des populations. Ce faisant, la Lonase contribue à la création d’emplois, estime_t_il.

_ A Saint_Louis, l’actualité brûlante dans le secteur de la pêche, reste le débat sur le monofilament. Les pêcheurs ont profité de la journée internationale du travail pour clouer au pilori les dispositions de l’article 66 du code la pêche, interdisant le monofilament. Étant entendu que cet article dit que « sont interdits l’importation, la mise en vente, l’achat, la détention et l’utilisation des nappes et filets maillants fabriqués à partir d’éléments monofilaments ou multi monofilaments en nylon ». Avec, toutefois, la mention « sauf dérogation spéciale » en bas de paragraphe.

_ Au sein de la Compagnie Sucrière Sénégalaise, les disparités salariales, surtout pour les travailleurs aux fonctions équivalentes, dérangent les responsables syndicaux affiliés au Sutsas. Mettant à profit la fête du travail, le syndicaliste en chef du Sutsas, Malick Bâ a remis au goût du jour ce lancinant problème.