_ << Le Bouly Diop, chef de la division de la surveillance épidémiologique à la Direction de la prévention du ministère de la Santé, a alerté ce mardi sur la situation préoccupante liée à l’épidémie de la fièvre de la vallée du Rift dans la région de Saint-Louis. Invité de la matinale Salam Sénégal, il a expliqué les causes de la multiplication des cas et des décès enregistrés.

Selon le spécialiste, la principale nouveauté qui accélère la propagation de la maladie à Saint-Louis réside dans le fait qu’elle est désormais transmise par les moustiques, notamment le culex. « La maladie est transmise aussi par les moustiques, ce qui explique la rapidité de la propagation à Saint-Louis, ce qui fait que l’évolution des cas n’est pas la même si on compare avec le Mpox. Le moustique responsable de cette transmission est le culex. Il se trouve souvent dans les eaux stagnantes, les flaques ou les mares », a-t-il déclaré.

Contrairement à l’anophèle, vecteur du paludisme, le culex prolifère dans des environnements différents, mais peut être combattu par les mêmes méthodes de prévention. La fièvre de la vallée du Rift, zoonose transmise initialement par contact avec des animaux ou leurs produits (fluides, lait non pasteurisé, abattage), inquiète davantage aujourd’hui car elle enregistre déjà huit décès en une semaine dans la région.

Le médecin a exprimé son inquiétude face à la multiplication rapide des cas mortels : « En une semaine, huit décès ont été enregistrés, dont plusieurs jeunes. Cela peut s’expliquer par une virulence accrue du virus, un retard dans le diagnostic ou encore un manque de matériel pour une prise en charge adéquate. » Il n’exclut pas une mutation du virus, mais souligne que seules des analyses en laboratoire pourront le confirmer.

Face à cette propagation rapide, les autorités sanitaires insistent sur l’importance de renforcer la lutte antivectorielle, d’améliorer le diagnostic précoce et de soutenir les structures hospitalières de Saint-Louis, afin d’éviter une aggravation de la situation. Le ministère de la Santé, en collaboration avec les acteurs de la santé animale et de l’environnement, avait déjà identifié la vallée du Rift comme une menace potentielle.

*** 14 à Saint_Louis, 12 à Richard_Toll et 2 à Podor

_ La sédentarité, la mère de la plupart des maladies. C’est le Dr Amadou Fall , médecin_cherf du district sanitaire de Dagana qui le dit, en substance. Mettant à profit la randonnée pédestre des diabétiques de Dagana, le Dr Fall n’a pas manqué de rappeler le caractère pernicieux des maladies non transmissibles.

_ L’épidémie de la fièvre de la Vallée du Rift s’est déclarée au Sénégal. Déjà, 24 cas sont enregistrés pour 7 décès en une semaine. La riposte s’organise à
Saint_Louis qui ne dispose pas d’un centre de traitement des épidémies. Dans ce dessein, le ministre de la santé promet de renforcer le dispositif de lutte, déjà en place, en vue de circonscrire l’avancée cette fièvre hémorragique. De même, les potentiels donneurs de sang sont invités à s’approcher des structures de santé aider au traitement des malades.

_ A Saint_Louis, les populations, directement, impactées par l’exploitation gazière du Gta, réclament le Fonds bleu ou Fonds pour la Résilience Socio_écologique des zones côtières. A les en croire, ce Fonds, à travers des programmes de résilience, devraient alléger leur souffrance tout en préservant l’environnement. A l’initiative de Legs Africa, le sujet a été discuté sous toutes ses formes dans la cité de Mame Coumba Bang.

_ L’année dernière, la crue du fleuve_Sénégal a causé d’ énormes désagréments aux populations situées sur l’emprise du fleuve_Sénégal. Un an après, avec les lachers d’eau de Manantali et la côte d’alerte en hausse, la montée des eaux du fleuve crée la psychose chez les populations qui vivent, désormais, sous la hantise des inondations. Mettant à profit une visite au niveau des quartiers inondés de Saint_Louis, la directrice générale de l’ Olac d’annoncer que le pouvoir central a mis en place une stratégie pour circonscrire le mal. A l’ en croire, les pouvoirs publics et autorités compétentes sont à pied d’oeuvre, sur le terrain, pour secourir les populations en cas de survenue de catastrophes du même acabi que l’année dernière.
En attendant, la directrice de l’ Office des Lacs et Cours d’ eau ( Olac ) vole au secours des populations sinistrées. En plus de leur apporter sa compassion en partageant leur peine, Diarra Sow n’a pas manqué de les doter de motopompes et de produits détergents.

_ Colère des populations du village de Kheune, dans le Walo. Ces populations réclament des pistes de production qui leur permettraient d’écouler leurs productions agricoles, de soulager les malades et d’assurer une bonne éducation à leur progéniture. Face à la presse, ce matin, ces populations du département fe Dagana ont remis au goût du jour le revêtement du tronçon de route, d’une dizaine de kilomètres, qui relie le village de Diawar à Kheune.

_ En système alternance depuis 2018, l’école Abdoulaye Mbengue Khaly de Guet_Ndar va, désormais, retrouver toute sa plénitude. Plus besoin, pour les potaches de valser entre les écoles Abdoulaye Mbengue Khaly et Dodds. Bp a réhabilité totalement l’établissement scolaire, partiellement détruit par l’avancée de la mer.

<< bp et ses partenaires, Kosmos Energy et PETROSEN, annoncent la reconstruction et l’inauguration de l’école Abdoulaye Mbengue Khaly à Guet Ndar. Cette initiative a été rendue possible grâce à la collaboration avec les autorités locales, les communautés et constitue un élément clé du programme d’investissement social du projet e Grand Tortue Ahmeyim (GTA) au Sénégal.
Avec un investissement de plus de 450 millions de CFA, huit nouvelles salles de classe ont été construites en plus de la rénovation des quatre salles de classe existantes. De plus, une salle informatique entièrement équipée a été construite, ainsi qu’un bureau administratif pour le personnel enseignant. La construction et les améliorations visent à initier les élèves aux technologies éducatives numériques et à favoriser un environnement éducatif stimulant et collaboratif pour chaque membre de la communauté scolaire. La reconstruction de l’école Abdoulaye Mbengue Khaly marque une étape importante pour l’éducation et le développement durable des générations futures à Saint-Louis.
Massaer Cissé, Vice-Président et Directeur Général, bp Sénégal, a déclaré : « bp s’engage à soutenir les communautés locales dans les régions où nous opérons, et nous sommes fiers de fournir cette installation pour soutenir l’éducation et le développement de plus de 600 élèves de Guet Ndar et de la Langue de Barbarie. La rénovation et la reconstruction de l’école, lancées en collaboration avec Kosmos Energy et PETROSEN en janvier 2025, font partie d’un programme plus large visant à soutenir la jeunesse de Saint-Louis dans un environnement propice à une éducation de qualité, à la croissance et au succès. »
La rénovation et la reconstruction de l’école Abdoulaye Mbengue Khaly constituent un élément important du programme d’investissement social GTA de plusieurs millions de dollars au Sénégal, axé sur les domaines de la santé communautaire, du développement économique, de la sensibilisation à l’environnement et de l’éducation.
Cet investissement fait partie du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), un projet innovant de gaz naturel liquéfié (GNL) offshore à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal >>.

_ Journée internationale de la Paix, célébrée ce dimanche, Saint_Louis marque l’événement. Autour du thème « paix, citoyenneté et le vivre_ensemble », les panélistes ont convenu que le socle de la paix est le respect mutuel. Chemin faisant, ils ont invité le pouvoir en place à tout mettre en oeuvre pour garder sauve la paix au Sénégal.

_ Plus de 300 mille tonnes de riz paddy ont été produites durant la campagne de la saison sèche chaude 2025 dans la vallée du fleuve Sénégal. Pour parvenir à ce résultat, plus de 46 mille hectares ont été emblavés. Avec des rendements qui oscillent, à certains endroits, entre 7 et 9 tonnes à l’hectare. Pour pérenniser ces acquis et les bonifier en vue du bonheur du paysan sénégalais, un cadre de suivi est mis sur pied avec les partenaires stratégiques. Dans ce dessein, la mévente, les aménagements, la mécanisation, la maîtrise de l’eau, l’engrais et les semences à suffisance, sont autant de contraintes à lever.