_ « La Biennale des mathématiques est initialement portée par le projet NLAGA — un réseau ouest-africain (et même plus large) visant à développer l’analyse non linéaire, la géométrie et leurs applications à des problèmes concrets (érosion côtière, réseaux urbains, pollution, dynamique de populations, etc.). Les objectifs affichés sont de favoriser la recherche mathématique de haut niveau en Afrique, soutenir les doctorants/jeunes chercheurs, renforcer les collaborations internationales, et poser les bases d’une revue scientifique africaine dédiée à l’analyse non linéaire, la géométrie et leurs applications. Et, en partenariat avec l’ensemble des universités et centres de recherche sénégalais.
Le thème de cette 4e édition porte sur : «Modélisation Mathématique, Intelligence Artificielle (IA) et Industries Extractives». Elle va rassembler, pendant quelques jours, des chercheurs d’horizons divers – africains et internationaux – en mode bimodal (présentiel et à distance) pour discuter des avancées en mathématiques et ses applications.
Le programme scientifique comprend plusieurs conférenciers invités ainsi que la présentation d’articles de recherche. Pour cette année, 22 articles ont été sélectionnés parmi 44 soumis.
Depuis la 1re édition, qui a eu lieu en 2019 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la Biennale a grandement contribué dans le renforcement de la recherche mathématique en Afrique, et contribuent à bâtir une communauté de recherche solide autour de l’analyse non linéaire et de la géométrie appliquée. Le rapprochement entre mathématiques fondamentales, géométrie, et applications concrètes (environnement, urbanisme, pollution, populations, …) permet de faire des maths un outil pertinent pour le développement et la résolution de défis locaux/continentaux.
En soutenant des chercheurs africains (et des doctorants), la Biennale participe à l’autonomisation scientifique de l’Afrique, en favorisant l’excellence, le rayonnement international, et la production de savoir local. L’initiative d’une revue scientifique africaine dédiée pourrait offrir une plateforme durable pour diffuser les résultats de recherche pertinents, adaptés aux contextes africains – ce qui est un enjeu de souveraineté scientifique ».