_ L’ Initiative Riz en Afrique de l’ Ouest (Rizao) ambitionne de créer 108 mille emplois en 5 ans au Sénégal. Ce projet sous_régional s’offre aux jeunes et aux personnes en situation de handicap comme une opportunité d’emplois dans la chaîne de valeur riz. Ses plénipotentiaires étaient en réunion de planification à Saint_Louis. L’initiative Riz en Afrique de ’Ouest (Rizao) est un programme lancé en 2024 et porté par le consortium d’organisations composé de AfricaRice; Meda (Mennonite Economic Development Associates )et 35°Nord. Il est financé par la Fondation Mastercard, dans le cadre de sa stratégie Young Africa Works, pour une durée de 5 ans (2024-2029). Il vise à renforcer a chaîne de valeur du riz en Afrique de l’Ouest, en particulier en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Togo et au Bénin. Ce qui se fera en relevant les défis critiques de la production, de la transformation, et de la commercialisation du riz,. notamment l’accès limité aux semences de haute qualité, la faible mécanisation, les liens fragmentés avec le marché et les méthodes de transformation inadéquates. Le programme vise également à renforcer les systèmes de semences, à améliorer l’accès au marché et à promouvoir la consommation locale du riz, tout en assurant la sécurité alimentaire de plus de 2,2 millions de personnes dans les pays cibles. L’initiative s’appliquera sur les forces complémentaires des partenaires pour mettre en place six piliers de soutien. Soutenir les entreprises semencières dirigées par des jeunes, autonomiser les jeunes petits exploitants agricoles, stimuler la création d’emplois par le biais d’entreprises de transformation sont les axes de travail de l’ Initiative Rizao. Suivent, ensuite, l’amélioration à l’accès au marché pour réduire la pauvreté, la promotion du riz local et l’établissement d’un cadre juridique et institutionnel favorable.

_ Dans le département de Dagana, la disponibilité et la compétence du personnel existant permettent de soulager les patients au niveau des structures de santé. Comblant, même, le déficit criard de blouses blanches. De même, la vétusté des infrastructures sanitaires, le manque de matériels, surtout d’unité de dialyse et d’ unité de prise en charge des malades mentaux sont relevés. Avec, en fil rouge, la nécessité de trouver une solution au lancinant problème de l’ hôpital de Richard_Toll, indigne d’une structure de santé et incapable de résorber le flot des malades qui affluent au quotidien. En attendant, le manque de scanner et de service de réanimation et de traumatologie, eu égards aux nombreux cas d’accidents, sont revenus dans les débats.
A Saint_Louis, le manque d’un centre de conseils pour les jeunes, le manque de centre de transfusion sanguine, en plus des difficultés inhérentes aux centres hospitaliers du pays ont été listés.
Dans le département de Podor, l’absence d’un centre pour ados ainsi que les difficultés de prise en charge au niveau de l’hôpital de Ndioum, avec certaines populations venant de la Mauritanie ont été évoqués. Tout comme le déficit d’infrastructures dans la zone du Dièry.
Il convient de rappeler que l’angoisse et la peur des populations qui hésitent, désormais, par deux fois, avant d’aller à l’hôpital, la cherté des soins, le déficit de personnel, l’absence de structures d’accueil pour les malades mentaux et le défaut de matériels roulants sont les maux communs aux structures sanitaires de la région. Par ailleurs, la relance du Plan Sésame dans cette partie du pays ainsi que le renforcement de la Responsabilité Sociétale d’entreprise (Rse) qui doit impacter, positivement, le quotidien des populations pour des soins de santé de qualité et à moindre coût, ont été fortement, souhaités.
En somme, la région Nord, qui ambitionne d’assurer une excellente prise en charge médicale aux populations, n’a pas les moyens de ses ambitions. L’on gagnerait, dans la région, à mutualiser les moyens de l’ État tout en huilant, davantage, les relations entre les services déconcentrés par le biais d’une bonne coordination. D’autant que les efforts louables déployés par les pouvoirs publics, plus l’appui des partenaires, ne parviennent, toujours pas, à combler le gap financier de la partie Nord du pays.

_ A Ross_Béthio, l’eau ne coule pas partout. C’est la croix et la bannière pour certaines populations de cette commune rurale de trouver de l’eau potable en vue d’étancher leur soif. En dépit de la volonté affirmée des autorités municipales, le manque de moyens continue d’être un obstacle de taille. Le maire Faly Seck invite, ici, les pouvoirs publics à s’auto_saisir de ce lancinant problème.

_ A Ross_Béthio, l’eau ne coule pas partout. C’est la croix et la bannière pour certaines populations de cette commune rurale de trouver de l’eau potable en vue d’étancher leur soif. En dépit de la volonté affirmée des autorités municipales, le manque de moyens continue d’être un obstacle de taille. Le maire Faly Seck invite, ici, les pouvoirs publics à s’auto_saisir de ce lancinant problème.

_ A Saint_Louis, la déclaration du ministre de la pêche sur le monofilament fait, toujours, parler. L’Union Régionale de la Pêche Artisanale ( Urpas) invite, à ce propos, la ministre Fatou Diouf à corriger ses erreurs au risque de réveiller les vieux démons de la division dans la communauté des pêcheurs. Face à la presse, ces professionnels de la pêche ont plaidé pour une large concertation en vue de recoller les morceaux. Ce, pour repartir sur de nouvelles bases à la lecture des difficultés qui assaillent le secteur.

_ Le ministre de la communication a fait l’éloge des bons points du numérique lors de la journée internationale des jeunes filles dans les Tic, organisée à l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis. Une occasion saisie par Alioune Sall pour rappeler que le secteur des Sciences, Technologies, Mathématiques et de l’ Informatique reste un créneau porteur dans la mise en oeuvre du new_deal technologique, à l’horizon 2034, cher au chef de l’ Etat.

_ Vers la création d’une bibliothèque nationale au Sénégal. La révèlation est du secrétaire d’ État à la culture, aux industries créatives et au patrimoine historique. Bakary Sarr précise, même, que les travaux vont bientôt démarrer dans la mesure où, avec l’appui des autorités au sommet de l’ État, le dossier avance bien. Bakary Sarr parlait, ainsi, en marge de l’ouverture de la semaine du livre et de l’innovation organisée par la bibliothèque universitaire de l’ Ugb, dont le thème tourne autour de l’ Intelligence artificielle.

_ Mansour Faye rejette les rumeurs et autres accusations de surfacturation sur la riz du fonds_covid. Se lavant, ainsi, à grande eau, l’ancien ministre sous Macky Sall a crié à qui veut l’entendre qu’aucun juge ou procureur ne peut prouver les faits de surfacturation sur le riz qui font l’actualité. D’autant que, selon lui, le rapport est sans fondement.

_ L’hydro_diplomatie, ce nouveau concept en relation internationale dans la gestion des cours d’eau a été discuté à l’Université Gaston Berger de Saint_Louis. Grâce au partenariat entre l’ Ugb et l’ Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve_Sénégal ( Omvs), vingt étudiants en droit sont formés pour prévenir d’éventuelles crises autour de l’eau, . Aujourd’hui, plus que jamais, la prévention doit être de mise dans la mesure où, dans le monde, seuls 3 % des ressources Hydrauliques sont de l’eau douce alors que les 97 % sont constituées d’eau salée.
Le Réseau Africain des Organismes de Bassin (Raob), dont l’Omvs assure le Secrétariat Technique Permanent, a
organisé, avec l’appui de la Coopération Suisse (Ddc), la formation sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des
eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du développement et de la mise en œuvre de la phase_pilote d’un
programme de formation en hydro-diplomatie et gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique.
Ce programme répond à la nécessité de renforcer les capacités de gestion collaborative des eaux transfrontalières, de
prévenir les conflits afin de contribuer à la sécurité hydrique, énergique et alimentaire du continent africain.
La formation est conçue pour doter les étudiants de connaissances et compétences en matière de prévention des
conflits hydriques internationaux et de renforcement de la coopération entre États.