_ Dans le village de Ndiawdoune, avoir de l’eau potable relève du parcours du combattant. Après avoir, plusieurs fois, sonné le tocsin et entrepris des démarches infructueuses auprès des structures concernées, les populations de ce quartier périphérique ont décidé d’interpeller, directement, les autorités au sommet de l’ Etat. Aujourd’hui, ce village qui ne dispose pas d’éclairage public ni de voiries internes encore moins d’un plan d’assainissement s’offre aux décideurs comme un énorme cahier de doléances.
« Nous avons jugé nécessaire d’organiser ce point de presse parce que toutes les procédures ont été épuisées pour avoir accès à l’eau potable. Des demandes ont été déposées à la SEOH (Société d’Exploitation des Ouvrages Hydraulique) à l’OFOR (l’Office des Forages Ruraux) , à l’OLAC et même au Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement mais toujours pas de réaction » ont tonné ces populations. Bravant, ainsi, la forte chaleur en cette matinée d’été et les intempéries, les populations de cette partie du pays de déplorer que le Pont Ndiawdoune soit le seul village, dans la zone, à ne pas disposer d’eau potable; « ce qui fait qu’on est exposé a plusieurs maladies liées à la qualité de l’eau du fleuve qu’on utilise. Il est reccurent de se faire diagnostiquer une diarrhée ou une bilharziose parmi tant d’autres…. » font_elles noter. En plus, à les zn croire, « ce village n’a pas d’éclairage public, ni pas de voiries internes, ni de réseau d’assainissement, ce qui pose des problèmes de sécurité et d’accessibilité ». En désespoir de cause, nous interlocuteurs de conclure en ceq termes : « nous lançons cet appel à l’endroit du Président de la République M Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, du Premier Ministre M Ousmane SONKO mais aussi du Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement M Cheikh Tidiane DIEYE pour qu’ils nous trouvent une solution définitive par rapport à ce problème d’accès à l’eau potable. La population de Pont Ndiawdoune a beaucoup d’espoir sur ce gouvernement et espère qu’avec le JUB JUBAL JUBENTI, ce problème sera bientôt résolu. L’accès à l’eau est non seulement un droit mais c’est une question de santé publique ».

_ Accord de pêche Sénégal/Mauritanie, les écureuils à la poursuite du partenariat sont, désormais, levés. Pendant trois jours, les représentants des deux pays, qui ont procédé à l’évaluation de ce programme, se sont accordés sur la conduite à tenir. Les points d’achoppement ont, surtout, tourné autour du débarquement 6% sur la prise, la violation des zones interdites et la capture d’espèces non permises.

_ Mettant à profit leur conclave de Saint_Louis, les directeurs d’écoles du Sénégal ont dénoncé leur mise à l’écart dans l’exercice de refondation du système scolaire. Réitérant, dans la foulée, leur ardent désir de participer à la promotion d’une bonne gouvernance scolaire à travers la formation des enseignants, des élèves et l’amélioration des performances scolaires.
Par ailleurs, tel un leitmotiv, la question du budget de fonctionnement est revenue dans les débats. A ce niveau, les directeurs d’écoles d’inviter les autorités compétentes à passer à la caisse. D’autant qu’à deux mois de la fin des vacances scolaires, ces fonds pourraient être injectés dans le circuit pour améliorer les performances au niveau des écoles.
Le thème  » Pour une école performante, quelle gouvernance pour le directeur d’école ?  » a permis de revisiter ce sujet d’actualité. En réalité, il était, surtout, question de renforcer la réflexion sur la gouvernance scolaire et le rôle du directeur d’école dans un contexte de refondation du système scolaire.
Le tout, en valorisant le leadership pédagogique et administratif des directeurs. Ce conclave a, aussi, servi de cadre pour promouvoir la collégialité et l’esprit de corps au sein de la profession.
L’école sénégalaise étant à la croisée des chemins, la pertinence d’un tel thème réside dans le fait de « favoriser l’engagement des acteurs autour d’une école publique performante et inclusive » ont fait noter les organisateurs.

_ « Depuis la rencontre entre les syndicats et notre Ministre de tutelle consacrant la signature du protocole de revalorisation de nos salaires complété par un circulaire ministériel à l’attention de nos employeurs, nous sommes tous habités par un sentiment de satisfaction. Toutefois, au moment où on attendait avec impatience l’application effective de cette mesure salutaire, il nous semble constater, avec surprise et préoccupation, une certaine lenteur voire une absence de volonté du Trésorier-Payeur municipal prétextant attendre une notification de son Supérieur hiérarchique pour pouvoir procéder aux paiements. En effet, cette information nous a été livrée lors d’une réunion de travail avec notre administration municipale que l’intersyndicale félicite, au passage, pour sa posture et son traitement diligent des dossiers de revalorisation.Par contre, nous regrettons cette attitude préoccupante du Trésorier-Payeur et interpellons l’État à travers notre Ministre de tutelle, le Premier ministre et le Président de la République à agir, sans délai, pour le début du paiement effectif de nos dûs. Unis, nous vaincrons et seule la lutte libère ! »

_ La création du corps des administrateurs scolaires vivement souhaitée par les bénéficiaires de la certification en administration scolaire, attestant des compétences acquises dans la gestion administrative, pédagogique, financière des établissements scolaires. Formés à l’ Unité de Formation et de Recherches des Sciences de l’ Éducation, de la Formation et du Sport ( Ufr Sefs ) de l’ Ugb.
Chaînon manquant du système scolaire, cette requête, si elle est adoptée, devrait permettre d’éviter les détournements et autres fautes de gestion de responsables qui se trompent par pure ignorance des textes.
Les 74 récipiendaires de la 9 éme promotion ont reçu leur parchemin à l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis.

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_ Le Baobab ou Adansonia Digitata et le Manguier ou Mamifèra Indica, sont les arbres_parrains de la 42 éme édition de la journée de l’arbre organisée, cette année, dans la forêt classée de Rao, niché dans le département de Saint_Louis. Venu rehausser de sa présence cette activité d’utilité nationale, le premier ministre Ousmane Sonko a donné le « la » de la journée de plantation dont le challenge est 2 millions d’arbres en 48 h. D’abord un Baobab puis un manguier, avec à ses côtés le ministre de l’environnement et ses collaborateurs des eaux et forêts et le chef de l’exécutif régional, Ousmane Sonko a, ainsi, posé l’acte symbolique.
L’occasion faisant le laron, Ousmane Sonko d’ engager les jeunes à mettre leur énergie positive au service du pays. Présent à Rao, dans le département de Saint_Louis, pour le lancement de la journée de l’Arbre, instituée par décret présidentiel en 1983, le premier ministre Ousmane de rappeler aux jeunes l’importance de planter des arbres dans des pays comme le nôtre où tout est à construire. Précisant que le temps du gatsa_gatsa est révolu.
Considérée, officiellement, comme Forêt classée depuis 1939, cette zone de Rao a permis de cadre au premier ministre pour rappeler que l’écosystème est fortement entamé sur l’étendue du territoire national. Avec les feux de brousse et les coupes qui s’évaluent en milliers d’hectares. Sous ce rapport, le leader de Pastef de conclure en ces termes, son discours, « plantons aujourd’hui pour récolter demain ».

BONNES FEUILLES

Extraits choisis du livre

« La République des Carrés – Notto Diobasse Smart City »
Alioune SARR, Maire de Notto Diobasse – Ancien Ministre

1. Préface – Une vision fondatrice
   « Le futur n’est pas une destination, c’est un chemin. Un chemin que nous traçons,
   pas à pas, collectivement, avec lucidité, audace et confiance. Avec le Plan Notto
   Diobasse Smart City, nous ne nous contentons pas de rêver à un avenir meilleur :
   nous en posons les fondations concrètes. »
   «Tout grand changement commence par une idée simple, mais puissante : Et si
   notre commune devenait un modèle de développement, pour le Sénégal et au-delà
   ? »
2. Le Carré – Entre mémoire foncière et stabilité sociale
   « Le Carré n’est pas un vestige du passé. C’est une institution vivante, qui incarne
   la mémoire foncière, la gouvernance communautaire, et la stabilité sociale. Le Chef
   de Carré n’est pas un simple ancien : c’est un acteur de paix, un médiateur de
   proximité, un repère dans le chaos foncier. »
   « Reconnaître le Carré, ce n’est pas refuser le droit moderne, c’est lui donner une
   racine locale. Le Chef de Carré ne remplace pas le maire ou les services techniques,
   il les complète, les éclaire, les relaie. »
3. Les Trois Engagements Structurants

• Engagement 1 – Sécurisation Foncière
  « À Notto Diobasse, sécuriser le foncier, ce n’est pas un luxe. C’est une urgence.
  C’est reconnaître la légitimité des familles rurales, apaiser les conflits, rendre
  possible l’investissement productif. »
  « Un titre foncier sécurisé permet à une famille d’accéder au crédit, de construire
  sans crainte, et de transmettre légalement son héritage. »
• Engagement 2 – Habitat Digne et Artisanat
  « Le logement n’est pas un privilège. C’est un droit. Avec le programme ‘Villages –
  Villas – Diobasse’, nous bâtissons des toits, mais surtout de la dignité. »
  « L’artisanat est un pilier de notre économie. Le Plan prévoit des zones artisanales
  aménagées, des ateliers modulaires, des centres de formation et d’exposition pour
  valoriser nos talents. »
• Engagement 3 – Agriculture et Agro-industrie
  « Nos terres nourrissent, nos mains transforment. L’agriculture et l’agro-industrie
  sont le cœur battant de notre économie locale. Elles seront la source d’emplois et
  de souveraineté. »
  « Nous prévoyons 3 pôles agro-industriels, des formations agricoles, des
  incubateurs ruraux, et l’aménagement de 3 000 hectares pour des cultures de
  qualité. »

1. Une Smart City à l’africaine, enracinée et inclusive
   « Ici, la ville intelligente ne veut pas dire ville artificielle. Elle est construite à partir
   des villages, avec leurs savoirs, leurs cultures, leurs espoirs. Elle conjugue
   l’innovation avec la tradition, le numérique avec l’humain. »
   « La Smart City du Diobasse sera verte, numérique, mais surtout humaine. Une ville
   connectée à l’avenir sans jamais renier ses racines. »
2. Un appel à l’État, à la diaspora, aux investisseurs
   « Ce plan n’est pas celui d’un maire. C’est celui d’un peuple. Nous appelons l’État à
   reconnaître cette innovation territoriale. Nous appelons la diaspora à investir dans
   leurs racines. Nous appelons les partenaires à nous rejoindre. »
   « Ce que nous bâtissons ici peut devenir un modèle africain. Ensemble, faisons de
   Notto Diobasse le creuset d’une nouvelle espérance. »
3. Une Conclusion engagée
   « Notto Diobasse Smart City n’est pas un simple plan. C’est un projet politique,
   social, économique. Il redonne une âme à nos territoires, une voix à nos
   communautés, et une fierté à notre jeunesse. »
   « L’avenir ne se prédit pas. Il se construit. Ici et maintenant. Avec nos mains, notre
   mémoire et notre foi en l’avenir. »