_ Dans le Bas_delta du fleuve_Sénégal, les producteurs d’oignon de la zone comprise entre Ross_Béthio et Ndelé réclament une solution à la mévente de l’oignon. Sur place, ce sont 26 mille tonnes qui cherchent preneurs. Aujourd’hui, ces paysans, qui vivent sous la hantise de perte de leurs productions, interpellent les pouvoirs publics.

_ A Saint_Louis, les apprenants ont été outillés sur le B.a_ba du gaz et du pétrole. La collaboration entre les autorités académiques et Petrosen a permis d’organiser un concours dénommé PetroGénie à travers la région. L’objectif étant de permettre aux tout_petits de se familiariser avec ces hydrocarbures. Étant entendu que ces jeunes vont grandir avec leur exploitation qui s’étale sur plus de trente ans.

_ La commune de Rosso_Sénégal tient, désormais, son agence Lonase. La cérémonie d’inauguration a été, pour le directeur général, une occasion pour rappeler que cela entre dans la stratégie d’extension de la boîte en vue de s’approcher, davantage, des populations. Ce faisant, la Lonase contribue à la création d’emplois, estime_t_il.

_ A Saint_Louis, l’actualité brûlante dans le secteur de la pêche, reste le débat sur le monofilament. Les pêcheurs ont profité de la journée internationale du travail pour clouer au pilori les dispositions de l’article 66 du code la pêche, interdisant le monofilament. Étant entendu que cet article dit que « sont interdits l’importation, la mise en vente, l’achat, la détention et l’utilisation des nappes et filets maillants fabriqués à partir d’éléments monofilaments ou multi monofilaments en nylon ». Avec, toutefois, la mention « sauf dérogation spéciale » en bas de paragraphe.

_ Au sein de la Compagnie Sucrière Sénégalaise, les disparités salariales, surtout pour les travailleurs aux fonctions équivalentes, dérangent les responsables syndicaux affiliés au Sutsas. Mettant à profit la fête du travail, le syndicaliste en chef du Sutsas, Malick Bâ a remis au goût du jour ce lancinant problème.

_ A Richard_Toll les travailleurs de la Compagnie Sucrière Sénégalaise, affiliés à la Cnts, réclament l’arbitrage de l’ État pour aplanir les difficultés liées aux conditions de travail dans la boîte. Devant l’inefficacité des démarches précédentes, ils ont décidé de changer de fusil d’épaule. Leur plateforme revendicative, traditionnellement, remise aux autorités de la Css, sera acheminée à l’inspection du travail et à l’administration territoriale.

_ Les travailleurs des bus Tata dénoncent la précarité dans laquelle ils sont depuis des années. Mettant à profit la fête du 1 er Mai, ils ont haussé le ton pour réclamer une réaction des autorités compétentes dans l’optique d’une bonne prise en charge de leur statut.

_ Aux Grands Domaines du Sénégal, le licenciement des176 agents licenciés a été la principale doléance des travailleurs et autres syndicalistes. Ces agents continuent de réclamer Justice.

_ A l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis, l’intersyndicale a décrété 48 h de grève. Cette décision fait suite à la répétition des violences universitaires. La dernière en date est le sale quart d’heure passé par un agent du Crous, tabassé par un élément de la commission sociale. En assemblée générale, les travailleurs du Crous et du Rectorats ont décidé de monter au créneau pour dénoncer cet acte et inviter les autorités à mettre fin à de telles attitudes.

_ « En Afrique, les bassins des fleuves et lacs transfrontaliers représentent une ressource essentielle pour de
nouvelles technologies spatiales, l’amélioration de la gouvernance et l’accompagnement des projets
nombreux secteurs: l’accès à l’eau bien sûr, mais aussi l’énergie, la biodiversité, l’agriculture, la pêche,
le transport fluvial, etc. Ces bassins occupent plus de 60% de la superficie du continent (s’agissant des
(CICOS), la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et l’Initiative du Bassin du Nil (IBN).
Les grandes artères que constituent les fleuves Sénégal et Gambie, Volta, Niger, le Lac Tchad et leurs
International de l’Eau (OiEau) sur des thématiques ciblées telles que la gouvernance et le financement
L’objectif principal du RAOB est de renforcer la coopération régionale au niveau technique, politique,
eau potable, énergie à travers l’hydroélectricité) joue un rôle fondamental dans le développement et le
Le réseau vise les objectifs spécifiques ciaprès : (i) promouvoir la gestion intégrée des ressources en
Valeur du fleuve Gambie (OMVG), la Commission Internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha
des appuis aux organismes de bassin transfrontalier africains pour une gestion améliorée des ressources
et de bassins fluviaux et de commissions des aquifères, à travers l’Afrique, avec l’accompagnement de
centrale, ainsi que celui du Nil. Le Sahel, en crise sécuritaire depuis plus de douze ans, est parcouru par
Le Réseau Africain des Organismes de Bassin (RAOB) a été créé à Dakar en 2002, comme Organisation
et pratiques de gestion de l’eau en Afrique.
en eau dans un contexte de changement climatique» (DYNOBA).
l’Union Africaine (UA) et du Réseau international des organisations de bassin (RIOB).
affluents. Le développement des territoires de ces bassins à travers l’aménagement et la gestion des
ressources en eau (y compris la sécurité alimentaire à travers l’irrigation et l’accès aux services de base
Internationale à But Non Lucratif. Il a été créé en tant que réseau d’organisations internationales de lacs
Depuis plus de 15 ans, l’Agence Française de Développement (AFD) soutient plusieurs grands OBT
Le projet DYNOBA couvre les grands bassins transfrontaliers d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique
structurants(grand barrages multifonctions) est l’enjeu central de ce nouveau projet de «Dynamisation
eau (GIRE) dans les lacs, les bassins fluviaux transfrontaliers, et les aquifères en tant qu’outil important
en Afrique contribuant à la paix et à la sécurité,à la stabilité et à la réduction de la pauvreté, s’appuyant
durable, la biodiversité, l’adaptation au changement climatique et le suivi des ressources intégrant les
pour le développement durable ; et (ii) établir un cadre régional d’échange d’expériences et d’expertise
entre les membres pour renforcer le dialogue, l’harmonisation et la coordination des politiques, stratégies
économique entre les parties prenantes, pour une gestion durable des ressources en eau transfrontières
l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), l’Organisation pour la Mise en
pays riverains est donc un enjeu crucial pour les populations qui en dépendent.
Afin de garantir une plus grande efficience, la mutualisation des appuis aux OBT à travers l’Office
africaine. La préservation de leurs ressources en eau et leur répartition équitableentre les usages et les
africains parmi lesquels l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV),
sur les connaissances africaines et mondiales.
eaux de surface, hors aquifères transfrontaliers) et couvrent les besoins d’environ 80% de la population
maintien de la paix dans cette région ».